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Marie Walewska

L’Empereur ôte son chapeau, et, se penchant vers la dame commence à lui parler ; mais elle, comme inspirée, éperdue et affolée par les sentiments qui l’agitent, dans une sorte de transport, dit-elle elle-même, ne lui laisse point achever sa phrase. « Soyez le bienvenu, mille fois le bienvenu sur notre terre ! s’écrie-t-elle. Rien de ce que nous ferons ne rendra d’une façon assez énergique les sentiments que nous portons à votre personne, ni le plaisir que nous avons à vous voir fouler le sol de cette patrie qui vous attend pour se relever ! »

Elle voulait sauver la Pologne. Elle ne réussit qu’à tomber amoureuse de Napoléon, et à lui donner son premier enfant.

Joseph Fouché

«Il faut faire un certain effort pour se représenter le même homme de chair et d’os, en 1790, professeur ecclésiastique et dès 1792 pilleur d’églises, en 1793 communiste, et à peine cinq ans après plusieurs fois millionnaire, enfin, dix ans plus tard duc d’Otrante. Mais plus ses changements étaient hardis et plus devenait intéressant pour moi le caractère, ou plutôt l’absence de caractère, du plus parfait des disciples modernes de Machiavel ; plus sa vie politique tout entière passée dans les coulisses et dans les ténèbres devenait pour moi captivante et plus sa figure prenait à mes yeux une allure originale et même démoniaque.» (S.Z.)

Marie-Antoinette dauphine

Couverture de Marie-Antoinette dauphine de Pierre de Nolhac

Mai 1770, Marie-Antoinette vient d’arriver en France. Mariée par procuration, selon l’usage, à l’héritier de la couronne de France, elle a quitté l’Autriche pour toujours, sa famille, ses amis, ses repères. Elle est attendue… Sur ses jeunes épaules pèsent des enjeux politiques qui la dépassent, immédiatement elle doit survivre aux féroces intrigues de la cours de Versailles. Sa force de caractère va l’aider, mais aussi la desservir. Déjà, derrière les premiers combats de la dauphine, se dessine le destin tragique de la dernière reine de France. 

La reine Marie-Antoinette

Couverture de La reine Marie-Antoinette de Pierre de Nolhac

La vie de la reine Marie-Antoinette s’apparente à une tragédie antique, c’est la vie d’une reine mais aussi la vie d’une femme. Pierre de Nolhac tisse une toile où se dessinent les événements majeurs de celle qui fut Reine de France juste avant la Révolution française. Au milieu d’une famille royale hostile et une cour trop intéressée par les privilèges accordés, l’auteur nous fait comprendre comment, adulée et aimée au début de son règne, Marie-Antoinette meurt dix-huit ans après sur l’échafaud un jour d’octobre 1793. Un portrait de Marie-Antoinette très réaliste et très touchant.

Marie Walewska

Couverture de Marie Walewska de Frédéric Masson

L’Empereur ôte son chapeau, et, se penchant vers la dame commence à lui parler ; mais elle, comme inspirée, éperdue et affolée par les sentiments qui l’agitent, dans une sorte de transport, dit-elle elle-même, ne lui laisse point achever sa phrase. « Soyez le bienvenu, mille fois le bienvenu sur notre terre ! s’écrie-t-elle. Rien de ce que nous ferons ne rendra d’une façon assez énergique les sentiments que nous portons à votre personne, ni le plaisir que nous avons à vous voir fouler le sol de cette patrie qui vous attend pour se relever ! »

Elle voulait sauver la Pologne. Elle ne réussit qu’à tomber amoureuse de Napoléon, et à lui donner son premier enfant.