Logo de RueLaplace Éditions

Louis II de Bavière

Il est peu de figures qui prêtent davantage à la légende et au roman que celle du malheureux roi de Bavière. […]
Le roi de Bavière et sa vie tourmentée n’ont pas cessé de parler à l’imagination des hommes. Ses châteaux reçoivent toujours des visiteurs. Louis II n’a pas eu tort d’élever des palais où se fixe la curiosité. Sinon, sa cousine, la tragique Élisabeth d’Autriche, eût bien pu effacer son souvenir. Comme la sensibilité de l’Impératrice est plus douloureuse et plus profonde que la sienne ! Et quelle rivale pour notre artiste manqué ! […]
Son bonheur voulut seulement que des noms illustres, des événements historiques fussent mêlés à sa vie. Il a eu Wagner. Il a traversé 1870 et la fin de la vieille Allemagne. C’est pourquoi toute une cour de romanciers et de poètes a pu broder une auréole au Néron bavarois.

Gustave Courbet

La science livresque des doctes professeurs est généralement impuissante à expliquer l’œuvre d’art et à en faire apprécier les qualités essentielles.
Courbet apprit la gram­maire de son art dans les Musées, mais c’est au contact de la Réalité qu’il put développer magistralement son style et affirmer son origi­nalité. C’est parce qu’il s’évada des Musées au moment opportun que les morceaux capitaux de son œuvre tiennent bellement leur place au Louvre, à côté des chefs-d’œuvre des meilleurs artistes de son temps et de tous les temps.

Chopin ou le poète

De Chopin, presque rien ne subsiste. Sa nature le préservait des vaines expériences et le destin a voulu en outre qu’un grand nombre de ses lettres et de ses reliques fussent brûlées dans une maison varsovienne qu’habitait sa sœur en 1863. […] Au demeurant, sa vie fut toujours si simple et si logique, qu’un peu de commentaire est nécessaire pour l’entendre, comme sur une note une appogiature la fait mieux valoir. Deux ou trois voyages exceptés, le monde extérieur a fort peu pénétré cette imagination tournée toute vers le dedans. Sa poésie est ce qu’il ajoute de possible et de chantant aux déceptions de ses journées.
Assez mal servi en amour, en amitié, en tout ce qui exige de l’aveuglement ou un excès de pédale, ce souffreteux lucide ne s’est regardé que dans un seul miroir : l’ébène de son piano.

Bertrand du Guesclin, connétable de France et de Castille

Du Guesclin, par ses exploits et son génie, fut véritablement, comme on l’a très bien dit de nos jours, un des fondateurs de l’unité française : il parut à son heure, entre deux cataclysmes qui faillirent engloutir la monarchie, et, s’il eût vécu, les Anglais qui occupaient la moitié du royaume en eussent été totalement expulsés. Mais, pour guérir les plaies de la patrie et réparer les désastres du règne suivant, il ne fallut pas moins qu’une assistance toute particulière du ciel, et l’œuvre de la délivrance du territoire national, préparée par du Guesclin, fut achevée par l’immortelle vierge de Domrémy.

Fragonard

Une âme ouverte à la vie et qui veut l’exprimer tout entière ; un art savant et souple, qui cache sa science en étalant sa virtuosité ; une technique sûre, incomparable dans l’esquisse, égale aux plus habiles dans l’achèvement ; une imagination riche et profonde ; toutes les grâces d’un génie, qui reflète une époque élégante, rêveuse, sentimentale, sensuelle, familiale et sincère ; tout l’esprit d’un temps, tout l’esprit français au bout d’un pinceau… Tel est Fragonard, fils de la Provence et de Paris, un des grands peintres de son siècle et celui qui en a laissé la plus complète image.

George Sand

George Sand est l’une des femmes écrivains majeures du XIXe siècle. Son œuvre compte quatre-vingt-dix romans, des contes, des pièces de théâtre, de nombreux articles politiques, ainsi que des Mémoires et une abondante correspondance. Reconnue par des écrivains de renom de son époque tels qu’Honoré de Balzac et Gustave Flaubert, elle s’illustre dans une variété de genres, du roman socialiste au roman champêtre.
Son mode de vie non conventionnel, la liberté de ses mœurs et son caractère indépendant ont souvent suscité la désapprobation de ses contemporains. Son nom a longtemps été associé à ses relations amoureuses, d’abord avec l’écrivain Alfred de Musset, puis avec le compositeur Frédéric Chopin…

Vie de Michel-Ange

Il est, au Museo Nazionale de Florence, une statue de marbre, que Michel-Ange appelait Le Vainqueur. C’est un jeune homme nu, au beau corps, les cheveux bouclés sur le front bas. Debout et droit, il pose son genou sur le dos d’un prisonnier barbu, qui ploie, et tend sa tête en avant, comme un bœuf. Mais le vainqueur ne le regarde pas. Au moment de frapper, il s’arrête, il détourne sa bouche triste et ses yeux indécis. Son bras se replie vers son épaule. Il se rejette en arrière ; il ne veut plus de la victoire, elle le dégoûte. Il a vaincu. Il est vaincu.
Cette image du Doute héroïque, cette Victoire aux ailes brisées, qui, seule de toutes les œuvres de Michel-Ange, resta jusqu’à sa mort dans son atelier de Florence, et dont Daniele da Volterra, confident de ses pensées, voulait orner son catafalque, – c’est Michel-Ange lui-même, et le symbole de toute sa vie.

La Vie amoureuse de Murat

Alors comme tout s’explique si l’on admet que la vie héroïque de Murat fut l’humble et effrénée servante de « sa vie amoureuse » ! Il n’y a plus d’incohérence. Tout devient logique et justifie la devise qu’il fit flotter sur son pavillon amarante, au-dessus du palais grand-ducal de Berg : « Dieu, la Gloire et les Dames ». Tout s’enchaîne.
Il se battit en paladin pour gagner une couronne à celle qu’il aimait. Il fut ingrat envers son Empereur et infidèle à sa patrie, pour conserver à Caroline le royaume qu’il lui avait donné, comme aussi pour lui laisser un souvenir impérissable, jugeant que c’était trop peu de mourir, il commanda sa mort !…

Vincent Van Gogh

Théodore Duret analyse avec précision l’évolution artistique de Vincent Van Gogh, mettant en lumière ses innovations, ses techniques, ainsi que ses dessins et son œuvre littéraire. Au-delà de la dimension biographique, le texte se distingue par la perspicacité d’un critique d’art qui peut être considéré comme le plus éminent de son époque. De nombreux aspects de ce texte, écrit juste quelques décennies après le décès de l’artiste, se révèlent avec le recul comme prophétiques. Une biographie de référence sur Vincent Van Gogh.

Camille Pissarro

Pissarro restera l’ouvrier des premières heures qui consacra pieu­sement sa vie à l’élaboration d’un art universel et complet dont toutes les expressions sont humaines et naturelles. Il aura posé un des pre­miers jalons de l’esthétique future par laquelle les artistes de l’avenir s’émanciperont vers la lumière, source de toute vie et de toute beauté. La rêverie ensoleillée de son œuvre immense charmera pour long­temps les délicats et les sincères, et les peintres eux-mêmes sauront y retrouver les marques d’un génie modeste, dont s’enorgueillira plus tard la France, quand elle mettra le souci de ses gloires artistiques au-dessus des cabotinages.

La Vie de Franz Liszt

Malgré notre incroyance, nos sécheresses, nous restons charmés par toute harmonie un peu passionnée et inconsolables quand nous craignons d’avoir perdu l’amour. Un certain romantisme du cœur s’impose toujours comme l’ordre intellectuel le plus raffiné. Or Liszt a eu beaucoup d’amours, mais l’ordre qui domine son œuvre comme il commande sa vie est la poursuite d’un idéal. Si ce mot fait sourire, peu importe. Lorsque la princesse de Wittgenstein, vieille et laide comme une chouette, lui disait en lui reprochant ses tardives aventures : « cela gâtera votre biographie », nous sentons bien que Liszt a dû sourire aussi.

Histoires étranges qui sont arrivées

Ces neuf récits dépeignent la période de la fin de l’Ancien Régime à la Restauration et relatent des faits étranges, décrits comme réels. Ils évoquent notamment l’histoire d’une disparition mystérieuse au xviiie siècle ; du chaste amant d’une princesse de sang qui prophétise tous les grands bouleversements du xixe siècle ; des frasques d’un riche bourgeois contemporain de Louis XV ; d’un ancien bagnard, qui usurpe l’identité d’un noble disparu, intègre le petit groupe des proches de Louis XVIII dans son exil à Gand pendant les Cent-Jours ; d’une pauvre fille abandonnée de ses parents qui se retrouve brutalement princesse de sang de la famille impériale, et mariée à un prince allemand pour son plus grand malheur…

Marie Walewska

L’Empereur ôte son chapeau, et, se penchant vers la dame commence à lui parler ; mais elle, comme inspirée, éperdue et affolée par les sentiments qui l’agitent, dans une sorte de transport, dit-elle elle-même, ne lui laisse point achever sa phrase. « Soyez le bienvenu, mille fois le bienvenu sur notre terre ! s’écrie-t-elle. Rien de ce que nous ferons ne rendra d’une façon assez énergique les sentiments que nous portons à votre personne, ni le plaisir que nous avons à vous voir fouler le sol de cette patrie qui vous attend pour se relever ! »

Elle voulait sauver la Pologne. Elle ne réussit qu’à tomber amoureuse de Napoléon, et à lui donner son premier enfant.

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE

Le professeur Lidenbrock, un géologue et minéralogiste fait une découverte : au sein d’un vieux manuscrit, il déchiffre les écrits d’un alchimiste du xvie siècle, Arne Saknussemm. Ce document révèle que Saknussemm prétend avoir accompli une descente au cœur de la terre. Les détails précis pour trouver l’entrée de la cheminée du Sneffels, un volcan éteint en Islande, par laquelle il aurait pénétré, y sont consignés. Lidenbrock, s’enflamme aussitôt et décide de se lancer dans cette aventure extraordinaire avec son neveu Axel et d’un guide du nom de Hans, aussi calme et impassible que Lidenbrock est irascible. Ensemble, ils s’enfoncent dans les profondeurs mystérieuses du volcan…

VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS – PREMIÈRE PARTIE

Le professeur Pierre Aronnax du Muséum de Paris, son fidèle domestique Conseil et le harponneur Ned Land, étaient à bord de la frégate américaine l’Abraham-Lincoln, à la recherche d’un fantastique monstre marin. Cependant, le prétendu monstre s’avère être un remarquable sous-marin nommé le Nautilus, créé et dirigé par un personnage mystérieux, le capitaine Nemo. Ce dernier semble nourrir une hostilité farouche envers l’ensemble de l’humanité. Les trois hommes se trouvent emprisonnés à bord du Nautilus, condamnés à ne plus jamais revoir leur pays, leurs proches ou leurs amis. La plus extraordinaire aventure commence pourtant pour eux…

VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS – SECONDE PARTIE

Le professeur Pierre Aronnax du Muséum de Paris, son fidèle domestique Conseil et le harponneur Ned Land, étaient à bord de la frégate américaine l’Abraham-Lincoln, à la recherche d’un fantastique monstre marin. Cependant, le prétendu monstre s’avère être un remarquable sous-marin nommé le Nautilus, créé et dirigé par un personnage mystérieux, le capitaine Nemo. Ce dernier semble nourrir une hostilité farouche envers l’ensemble de l’humanité. Les trois hommes se trouvent emprisonnés à bord du Nautilus, condamnés à ne plus jamais revoir leur pays, leurs proches ou leurs amis. La plus extraordinaire aventure commence pourtant pour eux…

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Le 2 octobre 1872, en pleine partie de whist, Phileas Fogg, un excentrique gentleman anglais, lance un défi audacieux aux membres de son club : il parie la moitié de sa fortune qu’il peut accomplir un tour du monde en quatre-vingts jours. Il devra être revenu à Londres, pour gagner, le samedi 21 décembre 1872 à 20 heures 45 minutes ! Le soir même, accompagné de son tout nouveau domestique français nommé Passepartout, il se lance dans cette aventure improbable. Tout au long du périple, ce duo détonant doit affronter les nombreux obstacles semés sur leur chemin, tout en se méfiant des pièges habilement tendus par l’inspecteur Fix, convaincu que Fogg est le cerveau derrière le cambriolage de la Banque d’Angleterre…

CHÉOPS JE SUIS L’ÉTERNITÉ

Un roman choral au cœur de l’Égypte antique.

Des sables du désert égyptien, un roman historique émerge, portant le titre évocateur : Chéops, je suis l’éternité. Fruit de la collaboration exceptionnelle entre deux égyptologues, Zahi Hawass, archéologue égyptien et ancien Ministre des Antiquités, et Véronique Verneuil, égyptologue française, cette œuvre se présente comme un péplum dans les arcanes de la vie du pharaon emblématique Chéops.

Né il y a 4600 ans, Chéops s’élève au rang de légende en tant que bâtisseur de la Grande Pyramide de Giza, l’une des Merveilles du monde antique. Un périple de 30 ans, au cours duquel se dessine l’épopée de la construction de ce monument colossal, à une époque où le fer, la roue et les chevaux demeuraient inconnus.

Au cœur de ce roman, se dévoile une saga familiale, celle de Chéops. Tout en décrivant la construction de la pyramide, les auteurs explorent les vies entrelacées des hommes et des femmes qui ont contribué, chacun à leur manière, à l’édification de ce chef-d’œuvre monumental. Paysans, scribes, marins, boulangers, brasseurs, artisans, carriers et bâtisseurs, tous, tout comme les architectes, ont apporté leur pierre, réelle ou symbolique, à la grandeur de la pyramide. Tous, comme leur pharaon, sont obsédés par la mort et se lancent dans une folle course à l’immortalité, lui avec pour gage d’une renaissance solaire sa pyramide, eux, dans la mouvance d’une démocratisation religieuse qui autorise à chacun de se faire construire une tombe.

Au-delà de l’épopée architecturale, le roman offre un regard unique sur la vie quotidienne au temps des pyramides. Entre méritocratie, ascension sociale, et les ombres de la corruption, le récit nous transporte dans une fresque sociale où chaque personnage exprime ses pensées à la première personne.

Au cœur de cette fresque, s’épanouit une love story fusionnelle entre Chéops,  animal politique à sang froid, et Hénoutsen, la jeune paysanne qui deviendra reine d’Égypte. Une relation qui transcende les barrières sociales et politiques, ajoutant une dimension humaine à cette saga monumentale.

L’œuvre rend également hommage à l’inventivité et au génie humain qui ont permis la réalisation de cette prouesse architecturale. Les pages du roman dévoilent les réflexions profondes sur l’exercice du pouvoir, soulignant que les stratégies politiques demeurent inchangées à travers les siècles.

Cependant, le mystère plane toujours. Où Chéops a-t-il été enterré avec son fabuleux trésor ?

Chéops, je suis l’éternité vous offre ainsi un voyage captivant dans l’Égypte antique, mêlant habilement réalité historique et imagination romanesque, tout en soulevant des questionnements intemporels sur le pouvoir, l’amour et la destinée humaine.

Contes et nouvelles

Monsieur Prokhartchine
La logeuse, suivi de deux histoires
L’honnête voleur
Le moujik Maréï
La timide
Le crocodile
La centenaire

Plongez dans l’univers de Fédor Dostoïevski avec ce recueil qui vous transportera dans une Russie empreinte de mystère, d’émotions et de profondeur. Découvrez ou redécouvrez ces histoires intemporelles qui explorent avec finesse les complexités de la nature humaine et invitent à réfléchir sur les questions éternelles qui nous animent.

Danton

La main gauche embrassant la hanche puissante par un geste qui lui est familier, la droite se tend menaçante, cherche l’ennemi, le dénonce, l’arrache presque à son banc pour le clouer au pilori. Et, de temps à autre, la tête se baisse et, le cou gonflé par la fureur, il semble alors un taureau qui va foncer droit et tout démolir.
Mais le plus souvent on le voit, par un violent effort, se maîtriser ; ce furieux se fait modéré : il offre la paix à qui lui fait une guerre à mort. Sa figure alors s’illumine d’un sourire où les uns voient de la bonhomie, les autres de l’astuce. Ce n’est plus le tribun qui a soulevé Paris ; c’est un brave homme d’avocat champenois prêt aux transactions. En quelques minutes, sur cette face mafflue, dix expressions ont passé, tandis que de sa bouche sortaient presque au même moment des cris effroyables de défi et des appels cordiaux à la concorde. C’est tout Danton.

Bertrand du Guesclin, connétable de France et de Castille

Du Guesclin, par ses exploits et son génie, fut véritablement, comme on l’a très bien dit de nos jours, un des fondateurs de l’unité française : il parut à son heure, entre deux cataclysmes qui faillirent engloutir la monarchie, et, s’il eût vécu, les Anglais qui occupaient la moitié du royaume en eussent été totalement expulsés. Mais, pour guérir les plaies de la patrie et réparer les désastres du règne suivant, il ne fallut pas moins qu’une assistance toute particulière du ciel, et l’œuvre de la délivrance du territoire national, préparée par du Guesclin, fut achevée par l’immortelle vierge de Domrémy.

Joseph Fouché

«Il faut faire un certain effort pour se représenter le même homme de chair et d’os, en 1790, professeur ecclésiastique et dès 1792 pilleur d’églises, en 1793 communiste, et à peine cinq ans après plusieurs fois millionnaire, enfin, dix ans plus tard duc d’Otrante. Mais plus ses changements étaient hardis et plus devenait intéressant pour moi le caractère, ou plutôt l’absence de caractère, du plus parfait des disciples modernes de Machiavel ; plus sa vie politique tout entière passée dans les coulisses et dans les ténèbres devenait pour moi captivante et plus sa figure prenait à mes yeux une allure originale et même démoniaque.» (S.Z.)

Marie Stuart – partie 1

«Le mystère qui entoure la vie de Marie Stuart a été l’objet de représentations et d’interprétations aussi contradictoires que fréquentes : il n’existe peut-être pas d’autre femme qui ait été peinte sous des traits aussi différents, tantôt comme une criminelle, tantôt comme une martyre, tantôt comme une folle intrigante, ou bien encore comme une sainte. […]
Marie Stuart appartient à ce type de femmes très rares et captivantes dont la capacité de vie réelle est concentrée dans un espace de temps très court, dont l’épanouissement est éphémère mais puissant, qui ne dépensent pas leur vie tout au long de leur existence, mais dans le cadre étroit et brûlant d’une passion unique.» (S.Z.)

Marie Stuart – partie 2

«Le mystère qui entoure la vie de Marie Stuart a été l’objet de représentations et d’interprétations aussi contradictoires que fréquentes : il n’existe peut-être pas d’autre femme qui ait été peinte sous des traits aussi différents, tantôt comme une criminelle, tantôt comme une martyre, tantôt comme une folle intrigante, ou bien encore comme une sainte. […]
Marie Stuart appartient à ce type de femmes très rares et captivantes dont la capacité de vie réelle est concentrée dans un espace de temps très court, dont l’épanouissement est éphémère mais puissant, qui ne dépensent pas leur vie tout au long de leur existence, mais dans le cadre étroit et brûlant d’une passion unique.» (S.Z.)

Magellan

«En faisant le récit de cette odyssée de la façon la plus fidèle possible d’après les documents qu’il m’a été donné de rassembler j’ai eu constamment le sentiment de raconter une histoire que j’aurais inventée, d’exprimer l’un des plus grands rêves de l’humanité. Car il n’y a rien de supérieur à une vérité qui semble invraisemblable. Dans les grands faits de l’histoire, il y a toujours, parce qu’ils s’élèvent tellement au-­dessus de la commune mesure, quelque chose d’incompréhensible ; mais ce n’est que grâce aux exploits incroyables qu’elle accomplit que l’humanité retrouve sa foi en soi.» (S.Z.)

Stefan Zweig

À travers sa plume, Stefan Zweig a révélé la vie intime et les secrets des grandes figures historiques. De Magellan à Marie Stuart en passant par Joseph Fouché, Zweig a dépeint ces personnages illustres avec une empathie remarquable, dévoilant leurs triomphes et leurs tragédies.
Dans ses biographies, Zweig a transcendé les faits historiques pour se concentrer sur la psychologie de ses sujets, leur donnant une profonde dimension humaine. Ces récits magistralement narrés dévoilent les aspirations, les dilemmes et les passions qui ont façonné la destinée de ces personnalités.
Au-delà des faits, Zweig explore leurs émotions, leurs doutes et leurs espoirs, offrant ainsi une perspective intime sur ces personnages historiques.

Vie de Beethoven

Lui-même souhaitait, au milieu de ses souffrances, que son exemple pût être un soutien pour les autres misérables, « et que le malheureux se consolât en trouvant un malheureux comme lui, qui, malgré tous les obstacles de la nature, avait fait tout ce qui était en son pouvoir, pour devenir un homme digne de ce nom ». Parvenu par des années de luttes et d’efforts surhumains à vaincre sa peine et à accomplir sa tâche, qui était, comme il disait, de souffler un peu de courage à la pauvre humanité, ce Prométhée vainqueur répondait à un ami qui invoquait Dieu : « Ô homme, aide-toi ­toi-même ! ».

La Vie amoureuse de l’impératrice Joséphine

« Si je gagne des batailles, c’est toi qui gagnes les cœurs ».
Napoléon.

Elle fut une femme multiple, ondoyante, nombreuse, mais toujours bonne, généreuse, charitable et maternelle ; ce qu’elle connut de la passion, elle ne nous en fit pas confidence et, dans la suite de son existence, elle fut, non pas une coquette, mais une sociable avec tout ce que cela comporte de vitalité, de dons divers, de qualités brillantes, et aussi de diminution dans les forces sentimentales. Sur une époque rude, chamarrée d’uniformes neufs, sur ce gala militaire, elle jeta le bon goût, la politesse, le charme, la grâce… Son renom remplit l’univers et, alors qu’on redoutait l’Usurpateur, on la sacrait volontiers Impératrice, reine des cœurs, tant était immense son féminin prestige qui passait les mers, s’étendait au-dessus de tout, comme ses fleurs…

Véronique Verneuil

Passionnée et éclectique, diplômée de Lettres Classiques et égyptologue, Véronique Verneuil épouse le cinéaste Henri Verneuil après l’avoir interviewé pour Le Figaro. Dix-sept ans plus tard, elle divorce pour s’établir au Caire et à Damas où elle se spécialise dans la rénovation et la décoration de bâtiments anciens à vocation touristique. On lui doit les hôtels « Talisman » à Damas et au Caire et « le Riad » dans les souks du Khan El Khalili. Elle vit depuis dix ans à Marrakech où elle se consacre désormais à l’écriture.

Monsieur de Charette, le roi de Vendée

1793, la Vendée refuse la levée en masse, les paysans prennent les armes contre la République et la Terreur. Ancien lieutenant de vaisseau, François Athanase Charette n’était pas enclin à s’impliquer dans le soulèvement, quand ses métayers viennent le chercher. Il est entraîné ainsi que d’autres officiers à la tête de l’insurrection, au nom de Dieu et du Roi. Forte tête, Charette fait bande à part. Il mène, durant deux ans, sa propre guerre contre les « bleus » jalonnée de succès et surtout de revers. Mais, quand tout semble perdu face aux colonnes infernales, il relève le courage de ceux qui l’entourent, les mène au combat, les pousse sur l’ennemi, et les maintient devant lui jusqu’à la dernière extrémité. Inaltérable, insouciant du danger, conscient du sacrifice entier de sa propre vie, Charette est une des figures les plus marquantes de guerres de Vendée.

Le roman d’une favorite, la comtesse de Castiglione

Si jamais l’histoire et le roman parurent se rejoindre et se fondre, de manière à former de leur étroite union un sujet aussi captivant, ce fut, certes, dans la vie de la célèbre et très mal connue comtesse de Castiglione, surnommée « la Divine » pour sa beauté supra-­humaine et qui, après avoir été la voix secrète, aux Tuileries, de la politique italienne, « la favorite », disait-on, de Napoléon III, la conseillère et l’amie des princes de la maison d’Orléans, termina, loin du monde, lasse de tout et de tous, son étrange aventure de rayonnement et de conquête.

La vie amoureuse de Casanova

« Volontairement, j’ai négligé ici toute ta vie d’aventurier, tout ce qui ne fut pas ton existence d’amant et dans cette existence d’amant, si remplie que sur tes huit volumes de mémoires, elle en occupe plus de sept trois quarts, je n’ai pu m’arrêter que sur certaines silhouettes, me pencher longuement que sur quelques âmes. Celles qui ne furent dans ta vie qu’un prénom, écrit sur une glace d’hôtel, à la pointe d’un diamant, je ne pouvais les ressusciter toutes ! J’ai choisi les principales, non peut-être celles que tu as préférées, mais celles qui me paraissaient le mieux éclairer ta vie amoureuse, nous restituer ton cœur si riche et si fuyant ! »
M.R.

Camille Vergniol

Professeur au lycée Michelet à Paris, écrivain, Camille Vergniol est l’auteur de nombreux ouvrages historiques dont “La chute de l’aigle” – Prix Montyon – ou “Dumont d’Urville” – Prix Thérouanne.

La Vie amoureuse de l’impératrice Joséphine

« Si je gagne des batailles, c’est toi qui gagnes les cœurs ».
Napoléon.

Sur une époque rude, chamarrée d’uniformes neufs, sur ce gala militaire, elle jeta le bon goût, la politesse, le charme, la grâce… Son renom remplit l’univers et, alors qu’on redoutait l’Usurpateur, on la sacrait volontiers Impératrice, reine des cœurs, tant était immense son féminin prestige qui passait les mers, s’étendait au-dessus de tout, comme ses fleurs…

Alexandre Dumas

«Monsieur, écrivait un jour Michelet à Dumas, je vous aime et je vous admire, parce que vous êtes une des forces de la nature.» – Ce mot, dont Dumas tirait justement vanité, résume l’homme. Dumas fut, avant tout, un créateur. Il eût mieux fait, sans doute, en produisant moins, en visant la gloire avant la fortune, en ciselant enfin au lieu d’improviser; mais, ces erreurs déduites, il reste l’artisan d’une œuvre en partie écroulée, en partie debout qui, comme un monument ouvert aux quatre vents du ciel, sera toujours plein de bruit, de clarté, de vie exubérante.
Inventeur et prodigue, Dumas conserve, au respect des intellectuels et à la sympathie des foules, les mêmes droits imprescriptibles, car son génie fut fait de grandeur vraie et de suprême bonté.

Vie de Beethoven

Lui-même souhaitait, au milieu de ses souffrances, que son exemple pût être un soutien pour les autres misérables, «et que le malheureux se consolât en trouvant un malheureux comme lui, qui, malgré tous les obstacles de la nature, avait fait tout ce qui était en son pouvoir, pour devenir un homme digne de ce nom». Parvenu par des années de luttes et d’efforts surhumains à vaincre sa peine et à accomplir sa tâche, qui était, comme il disait, de souffler un peu de courage à la pauvre humanité, ce Prométhée vainqueur répondait à un ami qui invoquait Dieu : «Ô homme, aide-toi ­toi-même !»

Madame Vigée-Le Brun

« Les femmes régnaient alors ; la Révolution les a détrônées. » Le mot est de Madame Vigée-Le Brun, une de celles dont l’empire fut le plus incontesté et le plus doux. Elle l’exerça dans le monde, qui ne lui refusa aucun succès, et dans les arts, où la complaisance de la postérité lui a laissé le sceptre fleuri que ses contemporains lui décernèrent. Elle n’appartient pas à la lignée des grands peintres, cette jolie Parisienne qui fut au service des reines frivoles, des beautés de cour ou de comédie ; mais elle a son rang parmi les maîtres du portrait, car elle porte un exact témoignage sur son époque.

La vie amoureuse d’Alfred de Musset

Dans la vie amoureuse d’Alfred de Musset, elles sont bien peu nombreuses celles dont on connaît les noms. Mais qu’importe ! Dans cette vie amoureuse, comptons aussi les femmes qui sont sorties de son imagination, qu’il a parées de son esprit, de ses rêves, de sa poésie, de toutes les grâces de son génie. Celles-là ne lui furent pas les moins chères.

Marcelle Tinayre

Portrait de Marcelle Tinayre

Marcelle Tinayre, née Marguerite Chasteau, a été encouragée à écrire par sa grandmère poétesse et sa mère institutrice et auteure de romans. À 24 ans, elle publia son premier ouvrage et écrira une quarantaine de romans et biographies, qui rencontreront un immense succès auprès du public. Elle fut l’un des premiers membres du jury du futur “prix Fémina”. Elle reçut tout au long de sa carrière de nombreux prix, fut traduite en plusieurs langues. Son refus en 1908 de recevoir la Légion d’honneur qui suscita un scandale pendant lequel elle connut une vague d’attaques misogynes et son engagement politique contre les révolutions communistes devra mettre un terme à une carrière si bien engagée.

Stendhal

Fils de la Révolution, Henri Beyle débute une carrière de fonctionnaire sous Napoléon, dont il devient un fervent admirateur. Davantage que les honneurs militaires, il brigue une carrière littéraire. Sous le pseudonyme de Stendhal, il publiera deux romans majeurs du XIXe siècle, Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme, qui ont éclipsé ses autres textes — pamphlets, récits de voyage, critiques d’art ou écrits autobiographiques.

Poutant, « ces Vies méritent d’être lues, d’être arrachées à l’oubli où on les a à tort laissées tomber. Stendhal a réussi le tour de force de faciliter au lecteur naïf, à savoir au lecteur ni prévenu, ni cuistre, l’approche de ces musiciens de la même manière qu’il s’en est lui-même approché, et de lui faire partager le plaisir de la découverte du pouvoir de la musique. Et ce n’est pas rien. Sans compter, – et ce n’est pas rien non plus ? que, ce livre donne d’emblée à toute l’œuvre stendhalienne qui va suivre une coloration particulière et bien précise qu’on risque de mal comprendre ou de ne pas comprendre du tout si on se laisse prendre aux apparences. Réévaluer les Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase veut dire mieux saisir les tenants et les aboutissants de la création romanesque chez Stendhal. » (V. Del Litto, 1977)

Alphonse Séché

Alphonse Séché, fils de l’historien du romantisme Léon Séché, a hérité d’une passion pour les arts et la littérature. Sa carrière débute dans les colonnes du Siècle. Puis, il fonde et dirige plusieurs revues, tout en collaborant à diverses publications. S’associant avec Jules Bertaut, il publie une série de biographies dans la collection La Vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains.
Durant la tourmente de la Première Guerre mondiale, Alphonse Séché se distingue en fondant et dirigeant le Théâtre aux Armées, offrant ainsi un refuge culturel aux soldats confrontés à l’horreur du conflit.
Après l’Armistice, il est engagé comme lecteur à la Comédie-Française. De nouveau en collaboration avec Jules Bertaut, puis sous sa seule signature, il publie et préface de nombreuses anthologies, notamment chez Nelson, dont il devient le directeur littéraire.

Maurice Rostand

Maurice Rostand a hérité d’un nom célèbre, celui de l’auteur de Cyrano de Bergerac, ce qui a compliqué son parcours dans le monde littéraire et théâtral. Malgré cela, il a poursuivi sa vocation poétique et dramaturgique. En 1928, dans sa pièce de théâtre dédiée à la figure de Casanova, considéré comme le plus grand séducteur de tous les temps, Rostand offre une interprétation unique de l’aventurier italien. Dans son livre « La Vie amoureuse de Casanova », paru vingt ans plus tard, Rostand ne se contente pas de relater les aventures de Casanova, mais explore également la psychologie complexe de ce personnage fascinant. Il se penche sur ses doutes, ses craintes et ses désirs, ainsi que sur sa quête de l’amour véritable.

Romain Rolland

Écrivain engagé, philosophe et pacifiste français, Romain Rolland étudie la littérature et la philosophie à l’Université de Paris et, après un séjour de deux ans à l’École française de Rome, il obtient son doctorat en 1891. Professeur aux lycées Henri-IV et Louis-le-Grand puis à l’École normale supérieure, ce jeune homme exigeant mais timide n’aime pas l’enseignement. Il est surtout un homme d’écriture, il publie ses premiers ouvrages littéraires dès le tournant du siècle.
Surtout connu pour son roman épique Jean-Christophe, publié en dix volumes entre 1904 et 1912, Romain Rolland écrit également de nombreux essais sur la philosophie, la politique et la littérature, ainsi que des pièces de théâtre et de nombreuses biographies : Vie de Beethoven, Vie de Tolstoï, Vie de Michel-Ange.
Admirateur du Mahatma Gandhi, Romain Rolland est un pacifiste convaincu et prend position contre la Première Guerre mondiale. En 1915, il publie un manifeste pacifiste intitulé Au-dessus de la mêlée, dont l’impact est considérable sur l’opinion publique.
En 1927, il reçoit le Prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre.

Maurice Robin

Maurice Robin, spécialiste sur les peintres français du XIXe siècle, est connu pour ses articles biographiques d’artistes en particulier sur Gustave Courbet et Eugène Delacroix.

Marie-Antoinette dauphine

Couverture de Marie-Antoinette dauphine de Pierre de Nolhac

Mai 1770, Marie-Antoinette vient d’arriver en France. Mariée par procuration, selon l’usage, à l’héritier de la couronne de France, elle a quitté l’Autriche pour toujours, sa famille, ses amis, ses repères. Elle est attendue… Sur ses jeunes épaules pèsent des enjeux politiques qui la dépassent, immédiatement elle doit survivre aux féroces intrigues de la cours de Versailles. Sa force de caractère va l’aider, mais aussi la desservir. Déjà, derrière les premiers combats de la dauphine, se dessine le destin tragique de la dernière reine de France. 

La reine Marie-Antoinette

Couverture de La reine Marie-Antoinette de Pierre de Nolhac

La vie de la reine Marie-Antoinette s’apparente à une tragédie antique, c’est la vie d’une reine mais aussi la vie d’une femme. Pierre de Nolhac tisse une toile où se dessinent les événements majeurs de celle qui fut Reine de France juste avant la Révolution française. Au milieu d’une famille royale hostile et une cour trop intéressée par les privilèges accordés, l’auteur nous fait comprendre comment, adulée et aimée au début de son règne, Marie-Antoinette meurt dix-huit ans après sur l’échafaud un jour d’octobre 1793. Un portrait de Marie-Antoinette très réaliste et très touchant.

Marie Walewska

Couverture de Marie Walewska de Frédéric Masson

L’Empereur ôte son chapeau, et, se penchant vers la dame commence à lui parler ; mais elle, comme inspirée, éperdue et affolée par les sentiments qui l’agitent, dans une sorte de transport, dit-elle elle-même, ne lui laisse point achever sa phrase. « Soyez le bienvenu, mille fois le bienvenu sur notre terre ! s’écrie-t-elle. Rien de ce que nous ferons ne rendra d’une façon assez énergique les sentiments que nous portons à votre personne, ni le plaisir que nous avons à vous voir fouler le sol de cette patrie qui vous attend pour se relever ! »

Elle voulait sauver la Pologne. Elle ne réussit qu’à tomber amoureuse de Napoléon, et à lui donner son premier enfant.

Fragonard

Couverture de Fragonard de Pierre de Nolhac

Une âme ouverte à la vie et qui veut l’exprimer tout entière ; un art savant et souple, qui cache sa science en étalant sa virtuosité ; une technique sûre, incomparable dans l’esquisse, égale aux plus habiles dans l’achèvement ; une imagination riche et profonde ; toutes les grâces d’un génie, qui reflète une époque élégante, rêveuse, sentimentale, sensuelle, familiale et sincère ; tout l’esprit d’un temps, tout l’esprit français au bout d’un pinceau… Tel est Fragonard, fils de la Provence et de Paris, un des grands peintres de son siècle et celui qui en a laissé la plus complète image.

Paul Reboux

Portrait de Paul Reboux

Paul Reboux, nom de plume d’André Amillet, est un écrivain prolifique aux intérêts très divers : rédacteur en chef, critique littéraire, critique gastronomique, romancier, auteur de livres d’histoire naturelle, de biographies, de récits de voyages et de livres pour enfants.

Guy de Pourtalès

Guy de Pourtalès connaît un immense succès en librairie grâce à son cycle biographique consacré à l’Europe romantique. Né en France, mais ayant grandi en Suisse, Guy de Pourtalès est l’auteur d’une œuvre prolifique (essais, nouvelles, contes, romans…). Sa source d’inspiration réside en grande partie dans ses voyages et ses divers lieux de résidence. Passionné de musique, considérant cette dernière comme l’expression de l’âme humaine, il signe plusieurs biographies de musiciens, dont La Vie de Franz Lizst le premier volume de la collection « Vies des hommes illustres ». Pourtalès livre à ses éditeurs, Gallimard et Grasset, plusieurs ouvrages du même nature – Chopin ou le PoèteWagner histoire d’un artisteBerlioz ou l’Europe romantique –, et devient un véritable phénomène de librairie. Pour prolonger ce succès, il organise des tournées de conférences à travers l’Europe, accompagnées de morceaux de piano interprétés par des artistes de renom. Bien qu’il envisage de rassembler ces récits sous le titre L’Europe romantique, ce projet ne voit malheureusement pas le jour.

Marthe Oulié

Portrait de Marthe Oulié

Marthe Oulié est une archéologue et femme de lettres. Docteur ès lettres à la Sorbonne et diplômée de l’École du Louvre, surnommée “la plus jeune archéologue de France”, elle entreprend en 1925 une croisière sur la Méditerranée (entre Marseille et Athènes), à bord d’un bateau à voiles à l’équipage exclusivement féminin (“Quand j’étais matelot”). Elle reçoit le Prix Kastner- Boursault par l’Académie française en 1938 pour son livre “Jean Charcot”.

Madame Vigée-Le Brun

Couverture de Madame Vigée le Brun de Pierre de Nohac

« Les femmes régnaient alors ; la Révolution les a détrônées. » Le mot est de Madame Vigée-Le Brun, une de celles dont l’empire fut le plus incontesté et le plus doux. Elle l’exerça dans le monde, qui ne lui refusa aucun succès, et dans les arts, où la complaisance de la postérité lui a laissé le sceptre fleuri que ses contemporains lui décernèrent. Elle n’appartient pas à la lignée des grands peintres, cette jolie Parisienne qui fut au service des reines frivoles, des beautés de cour ou de comédie ; mais elle a son rang parmi les maîtres du portrait, car elle porte un exact témoignage sur son époque.

Pierre de Nolhac

Portrait de Pierre de Nohac

Homme aux multiples facettes, Pierre de Nolhac est tour à tour écrivain, historien, poète, enseignant, conteur, académicien… et conservateur du musée du château de Versailles.

Né dans le Puy-de-Dôme en 1859, il étudie à Rodez et à Clermont-Ferrand puis à Paris pour suivre les cours de la Sorbonne et de l’École des Hautes études. Après un séjour à l’École française de Rome, un premier poste à la Bibliothèque nationale, il entre comme conservateur adjoint au musée de Versailles en 1887. Il est nommé conservateur en titre dès 1892, il le restera jusqu’en 1920. Grande figure du musée, Pierre de Nolhac entreprend une métamorphose du château de Versailles, à rebours du musée de Louis-Philippe du siècle précédent. Laissant de côté les copies et œuvres d’imagination, il s’attelle à la recherche d’œuvres originales et à reconstituer les collections, notamment celle du mobilier qui avait été dispersée pendant la Révolution.

Pierre de Nolhac, qui, parallèlement à ses activités de conservateur, enseigne à l’École du Louvre, laisse une œuvre abondante consacrée en majeure partie à l’histoire, et particulièrement à l’humanisme de la Renaissance d’une part, à Marie-Antoinette et à Versailles d’autre part.

« C’est une belle, droite et claire nature, un érudit, un grand humaniste de la Renaissance et qui garde derrière ses lunettes, un visage étonnamment jeune et souriant. Il sait, il sent et il comprend. Il comprend, il sent et il sait. Puis il exprime et il découvre. Je n’ai pas connu d’homme plus subtil, plus apte à discerner l’important du secondaire, le principal de l’accessoire, le chef entre ses compagnons, l’original entre ses copies, la pensée maîtresse entre ses transformations. C’est un ami de l’ordre, de la hiérarchie, de la mesure, de la nuance. Il dit plaisamment : “Je suis un fanatique de la modération” ». Julien Benda, Souvenirs littéraires.

Raoul de Navery

Portrait de Raoul de Navery

Sous ce pseudonyme masculin se cache une jeune femme, Eugénie-Caroline Saffray. Elle fit ses classes chez les dames du Sacré-Coeur à Vannes qui encouragèrent son goût pour la littérature. Mariée à 17 ans, veuve à 20 ans, elle se met à écrire, d’abord des poésies et de la prose, puis des romans sous le nom de Raoul de Navery. Son grand talent dans ses ouvrages égale les meilleurs écrivains de l’époque. Ses romans à la fois romanesque et aventureux, tiennent les lecteurs en haleine. Les descriptions, le don de narration et la grande sensibilité d’Eugénie-Caroline Saffray en font tout son talent.

Notre-Dame de Paris Tome 1

Couverture de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo

Sous l’ombre de la célèbre cathédrale grouille le Paris de 1482, le Paris de la Cour des Miracles, la «ruche monstrueuse où rentraient le soir avec leur butin tous les frelons de l’ordre social».

Dans ce cauchemar, la jeune bohémienne d’une beauté incomparable, Esméralda, danse pour le capitaine Phoebus et ensorcelle le sonneur des cloches, le difforme et laid Quasimodo. Pour elle, par désir de concupiscence, Frollo l’archidiacre de la cathédrale court à la damnation….

Victor Hugo réinvente le Moyen Âge et élève un monument littéraire aussi magnifique que l’édifice de pierre qui l’a inspiré.

Victor Méric

Personnage fin, inlassable propagandiste, journaliste talentueux mais fantasque, Victor Méric fut anarchiste – mais affirmait la nécessité d’une dictature révolutionnaire transitoire –, antimilitariste – mais refusa de signer l’affiche rouge antimilitariste de 1905 –, dreyfusard – mais ne faisait pas mystère de sa judéophobie –, anti-électoraliste – mais appela, dans Les Hommes du jour, à voter pour la SFIO à l’occasion des élections municipales de 1912 –, un des dirigeants du Parti communiste – mais en fut exclu en 1923. Il a eut donc durant toute sa carrière militante une solide réputation de dilettante. Il était surtout doté d’un fort sens de l’autodérision.
Pour preuve, dans le numéro du 3 octobre 1908 des Hommes du jour, journal dont il était le principal rédacteur, il se laissa portraiturer par Miguel Almereyda (Eugène Vigo), qui l’étrilla sans méchanceté : « Qu’est-il ? Quelles sont ses idées ? Est-il anarchiste comme il l’a cru lui-même un moment ? Ne l’est-il pas ? Est-il socialiste ? Est-il ceci ? Est-il cela ? À parler franc, il est difficile de le classer. Méric n’est ni un doctrinaire ni un homme de parti. Il n’est pas non plus un homme d’action. […] Il s’est mis un grand nombre d’anarchistes à dos, parce qu’il n’a pu résister au plaisir de plaisanter leurs travers. Il n’est pas pris au sérieux par les socialistes, parce qu’il s’accommode mal du rituel et du charabia des groupes. Les uns le soupçonnent d’arrivisme. Les autres le prennent pour un farceur sans foi ni convictions. Les uns et les autre se trompent. Méric n’a pas la foi, mais il a des convictions. Il manque d’enthousiasme, voilà tout, et son esprit critique est trop développé — de sorte que des hommes et des théories, il voit, avant toute autre chose, les défauts et les faiblesses. »

Notre-Dame de Paris Tome 2

Couverture de Notre Dame de Paris de Victor Hugo

Sous l’ombre de la célèbre cathédrale grouille le Paris de 1482, le Paris de la Cour des Miracles, la «ruche monstrueuse où rentraient le soir avec leur butin tous les frelons de l’ordre social».

Dans ce cauchemar, la jeune bohémienne d’une beauté incomparable, Esméralda, danse pour le capitaine Phoebus et ensorcelle le sonneur des cloches, le difforme et laid Quasimodo. Pour elle, par désir de concupiscence, Frollo l’archidiacre de la cathédrale court à la damnation….

Victor Hugo réinvente le Moyen Âge et élève un monument littéraire aussi magnifique que l’édifice de pierre qui l’a inspiré.

Légendes de Noël

Couverture de Légendes de Noël, contes historiques de G. Lenôtre

« Pour vous, […] ont été écrits ces contes – qui ne sont que des contes. Si parfois les éclaire quelque reflet de l’épopée française, je l’ai voulu ainsi dans l’espoir que la lecture de ces anecdotes vous donnerait, à l’âge où l’on ne s’amuse encore que des fables, la curiosité et le goût de notre histoire, plus belle que toutes les légendes et plus miraculeuse que toutes les fictions. » G. L.

Frédéric Masson

Portrait de Frederic Masson

Historien, secrétaire perpétuel de l’Académie française, Frédéric Masson s’est occupé plus particulièrement de l’histoire de Napoléon, de sa famille, de son époque.

C’est à la guerre de 1870 que, mobilisé, Frédéric Masson doit d’être devenu “bonapartiste du lendemain”. Se disant auparavant profondément républicain, l’abandon de « la patrie » à la proclamation du 4 septembre le décide à suivre des idéaux jusque-là combattus. Il s’attache d’abord à faire l’apologie de Napoléon III puis à se consacrer à l’étude du Premier Empire. Il choisit d’ébaucher de solides portraits de l’Empereur et poursuit son introspection par l’entourage puis par les épouses.

Son mariage lui permet d’entrer en relation avec les principaux membres de la famille impériale et d’être engagé comme secrétaire par le Prince Jérôme Napoléon qui deviendra son ami.

Frédéric Masson devient, en son temps, le spécialiste incontesté des études napoléoniennes.

La vie amoureuse d’Alfred de Musset

Couverture de La Vie amoureuse d'Alfred de Musset de Maurice Donnay

Dans la vie amoureuse d’Alfred de Musset, elles sont bien peu nombreuses celles dont on connaît les noms. Mais qu’importe ! Dans cette vie amoureuse, comptons aussi les femmes qui sont sorties de son imagination, qu’il a parées de son esprit, de ses rêves, de sa poésie, de toutes les grâces de son génie. Celles-là ne lui furent pas les moins chères.

Les Bonnets rouges

Couverture Les Bonnets Rouges de Charles le Goffic

La révolte qui éclate en 1675 en Basse-Bretagne, est la dernière grande révolte populaire du XVIIe siècle en France. Louis XIV, en guerre avec les Provinces-Unies, a besoin d’argent. Pour y remédier, Colbert décide le prélèvement de taxes. D’abord dans les villes puis dans les campagnes, c’est le soulèvement. Les insurgés qui adoptent le bonnet rouge, exigent la reconnaissance d’un « code paysan » ; proclament la « liberté de la province armorique » et la suppression des droits seigneuriaux. Ces mouvements de contestation de l’autorité du roi et de l’ordre social sont alors violemment réprimés.

Jacques Cassard, Corsaire de Nantes

Couverture de Jacques Cassard, Corsaire de Nantes de Marc Elder

Le destin de Cassard, à la fois magnifique et pitoyable, était de briller une seconde comme un météore, puis de s’abîmer lentement. 1705 marque son premier commandement ; 1713, sa chute. Huit années pour écumer les mers du nord à bord du Saint-Guillaume, de la Duchesse-Anne, du Jersey, affranchir nos convois de blés du joug de l’Anglais en Méditerranée, nourrir la Provence, sauver l’armée de Vendôme, porter la terreur aux Antilles, huit années pour parcourir tous les grades de la marine jusqu’à celui du chef d’escadre et recevoir, à plusieurs reprises, le salut de Louis XIV.

Georges Cadoual

Couverture de Georges Cadoual de G. Lenôtre

Fervent artisan de la Révolution française de 1789 et de ses réformes, Georges Cadoudal s’en détache en 1791 à la suite de la constitution du clergé et du recrutement militaire de la levée en masse. L’échec des rebellions en Bretagne le conduit à rejoindre l’Armée catholique et royale de Vendée où il prend part au combat contre les armées jacobines auxquelles la Convention avait confié la mission de perpétrer le premier génocide de l’histoire moderne.
Il sert comme capitaine dans les compagnies bretonnes sous les ordres de Bonchamps puis de Stofflet et participe à la Virée de Galerne.
De retour en Bretagne, il continue la lutte, prend le commandement des Chouans dans le pays d’Auray. Devenu le commandant en chef de l’armée catholique et royale du Morbihan, il parvient à sauver ses troupes des colonnes républicaines lors de l’expédition de Quiberon en 1795.
Fait lieutenant-général et commandant des troupes royales de Bretagne, il trouve refuge à Londres à la suite de l’attentat de la rue Saint-Nicaise contre Napoléon en 1800.
Défenseur d’une chouannerie populaire, opposant à la domination des officiers émigrés, Cadoudal paya de sa vie sa lutte contre les excès de la Révolution et le totalitarisme de Bonaparte. Il fut arrêté par la police de Fouché en 1804 lors de la conspiration avec le général Pichegru et guillotiné place de grève le 25 juin de la même année.
Son charisme et son intransigeance ont fait de lui un des personnages les plus importants de la contre-révolution.
Il fut réhabilité pendant la restauration et nommé maréchal de France à titre posthume.

Jeanne d’Arc

Couverture de Jeanne d'Arc d'Alexandre Dumas

« Il n’y a rien à comparer, ni chez les anciens ni chez les modernes, ni dans la Fable ni dans l’histoire, à la Pucelle d’Orléans. Donnez à la muse épique le choix de l’invention la plus touchante et la plus merveilleuse, interrogez les traditions les plus imposantes que les âges d’héroïsme et de vertu aient laissées dans la mémoire des hommes, vous ne trouverez rien qui approche de la simple, de l’authentique vérité de ce phénomène du quinzième siècle. » Charles Nodier

Johnny Que je t’aime

Couverture de Johnny Que je t'aime de Pascal Louvrier

Préface de Pierre Billon.

Il fallait un livre comme a vécu Johnny : à perdre haleine. Il le fallait déjanté comme sa vie, toujours à repousser ses limites, à inventer de formidables défis. Il le fallait dans un style digne d’un américain de légende, John Fante ou Jack Kerouac. Il devait sentir l’odeur d’essence, vrombir comme une Heritage et être aussi intense que le soleil de Californie. Pascal Louvrier a recueilli de nombreux témoignages d’amis proches du Taulier, exploré les zones sombres et méconnues de sa personnalité, rappeler les inoubliables moments d’une carrière unique. Il nous offre un portrait original et poignant.

La vie amoureuse de Madame du Barry

Couverture de La Vie amoureuse de Madame du Barry de Paul Reboux - Format XXL

« Que la comtesse est belle ! Cent mille livres de brillants luisent sur elle. Sa robe de damas bleu lamé d’argent, décorée de noeuds couleur d’émeraude, lui sied si bien qu’un murmure s’élève. Les seigneurs, les grandes dames se pressent, les têtes se haussent, les regards la cherchent. Voilà la partie gagnée. Ah ! que le Roi est heureux ! Peut-être plus encore que la comtesse elle-même… […] Elle va vers son royal amant. On devine qu’elle est liée à lui par d’intimes souvenirs. Sa familiarité lui vaut autant de prestige qu’en aurait pu mériter une attitude souveraine. On devine en elle l’émanation du Roi, la vraie Reine de France. Tous les courtisans s’inclinent. »

Cléopâtre

Couverture de Cléopâtre de Myriam Harry - Format XXL

« On n’invente pas la vie amoureuse de Cléopâtre. Aucun roman ne vaudrait sa superbe et dramatique histoire. Aussi n’ai-je pas la fatuité de relater des faits nouveaux. Je me suis seulement efforcée de regarder la dernière des “Pharaones enchantées” du côté égyptien. Et cela est plus difficile qu’on s’imagine… »

Jacques Brel, plus loin que le rêve

Couverture de Jacques Brel, plus loin que le rêve de Marc Legras - Format XXL

« Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font / Veux-tu que je te dise : gémir n’est pas de mise / Aux Marquises »

Jacques Brel, Plus loin que le rêve est avant tout un hommage à un de nos plus grands artistes : chanteur, poète, acteur et cinéaste, Brel était tout ça et plus encore. Jacques Brel, Plus loin que le rêve pour ne pas oublier, pour continuer la magie Brel.

Henri Malo

Portrait d'Henri Malo

Ancien auditeur libre de l’École des Chartes, bibliothécaire, conservateur adjoint au musée Condé à Chantilly et écrivain, Henri Malo devient une référence pour ses livres sur les corsaires.

Jean Bart

Couverture de Jean Bart de Henri Malo - Format XXL

Jean Bart, l’incarnation même du corsaire qui infligea de lourdes défaites à l’ennemi anglais, la gloire de la ville de Dunkerque. « Plus qu’un corsaire au sens strict du mot, Jean Bart, qui fit l’essentiel de sa carrière dans la Marine royale, fut surtout le modèle des chefs audacieux au coup d’oeil infaillible et à l’habilité manoeuvrière jamais en défaut. » La biographie de Henri Malo est précise, rigoureuse mais jamais ennuyeuse. Elle est au plus près de la vérité historique débarrassée des fadaises et légendes qui ont fait la célébrité du corsaire de Dunkerque.

Jeanne d’Arc

Couverture de Jeanne d'Arc d'Alexandre Dumas - format XXL

« Il n’y a rien à comparer, ni chez les anciens ni chez les modernes, ni dans la Fable ni dans l’histoire, à la Pucelle d’Orléans. Donnez à la muse épique le choix de l’invention la plus touchante et la plus merveilleuse, interrogez les traditions les plus imposantes que les âges d’héroïsme et de vertu aient laissées dans la mémoire des hommes, vous ne trouverez rien qui approche de la simple, de l’authentique vérité de ce phénomène du quinzième siècle. » Charles Nodier

La vie martiale du Bailli de Suffren

Couverture de La Vie martiale du Bailly de Suffren de Roger Boutet de Monvel - Format XXL

S’il a visité les antipodes et jeté l’ancre aux quatre coins de l’océan, s’il a vu surgir à l’horizon des pays enchanteurs, traversé des villes féeriques, s’il a connu l’horreur des combats sur mer, l’épouvante des ciels de tempête, l’implacable monotonie des longues traversées, il n’en conserve en apparence aucun trouble, aucune inquiétude. […]

De ses pérégrinations il n’a retenu que les engagements, les faits militaires. Une pensée le hante, une seule, abattre l’ennemi, commander la flotte qui l’abattra, en un mot, comme il dit, « accomplir de grandes choses », et pour n’être pas à proprement parler romanesque, cette vie d’un capitaine d’autrefois n’en reste pas moins le plus beau des romans.

 

« Oh ! pourquoi cet homme [Suffren], s’est écrié l’Empereur, n’a-t-il pas vécu jusqu’à moi, ou pourquoi n’en ai-je pas trouvé un de sa trempe, j’en eusse fait notre Nelson, et les affaires eussent pris une autre tournure, mais j’ai passé tout mon temps à chercher l’homme de la marine sans avoir jamais pu le rencontrer… » (Mémorial de Sainte-Hélène par Emmanuel de Las Cases)

La vie amoureuse de Madame de Pompadour

Couverture de La vie amoureuse de Madame de Pompadour de Marcelle Tinayre - Format XXL

Marcelle Tinayre est une portraitiste curieuse de son modèle, et qui a tenté de peindre, fémininement, une figure de femme. Dans cette esquisse au pastel, ce qui revit c’est la bourgeoise de Paris, la maîtresse et l’amie du Roi, vue, non pas dans son rôle politique, mais dans son intimité d’amoureuse : une Pompadour en demi-déshabillé, jolie, artiste, et fragile, et qui meurt comme elle a vécu, en grande toilette, avec un sourire désenchanté.

La vie amoureuse de Madame de Pompadour

Couverture de La Vie amoureuse de Madame de Pompadour de Marcelle Tinayre

Marcelle Tinayre est une portraitiste curieuse de son modèle, et qui a tenté de peindre, fémininement, une figure de femme. Dans cette esquisse au pastel, ce qui revit c’est la bourgeoise de Paris, la maîtresse et l’amie du Roi, vue, non pas dans son rôle politique, mais dans son intimité d’amoureuse : une Pompadour en demi-déshabillé, jolie, artiste, et fragile, et qui meurt comme elle a vécu, en grande toilette, avec un sourire désenchanté.

Louis Madelin

Spécialiste de l’histoire de la Révolution française, Louis Madelin a contribué de manière significative à la compréhension de cette période charnière de l’histoire française.
Il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur la Révolution française, mis en lumière les événements, les acteurs et les idéaux qui ont façonné cette époque tumultueuse. Son style d’écriture clair et accessible ont permis de vulgariser l’histoire révolutionnaire auprès d’un large public.
Député des Vosges en 1924, il fut élu à l’Académie française en 1927.

Histoires étranges qui sont arrivées

Couverture d'Histoires étranges qui sont arrivées de G. Lenôtre

Ces neuf récits dépeignent la période de la fin de l’Ancien Régime à la Restauration et relatent des faits étranges, décrits comme réels. Ils évoquent notamment l’histoire d’une disparition mystérieuse au xviiie siècle ; du chaste amant d’une princesse de sang qui prophétise tous les grands bouleversements du xixe siècle ; des frasques d’un riche bourgeois contemporain de Louis XV ; d’un ancien bagnard, qui usurpe l’identité d’un noble disparu, intègre le petit groupe des proches de Louis XVIII dans son exil à Gand pendant les Cent-Jours ; d’une pauvre fille abandonnée de ses parents qui se retrouve brutalement princesse de sang de la famille impériale, et mariée à un prince allemand pour son plus grand malheur…

La vie martiale du Bailli de Suffren

Couverture de La Vie martiale du Bailly de Suffren, de Roger Boutet de Monvel

S’il a visité les antipodes et jeté l’ancre aux quatre coins de l’océan, s’il a vu surgir à l’horizon des pays enchanteurs, traversé des villes féeriques, s’il a connu l’horreur des combats sur mer, l’épouvante des ciels de tempête, l’implacable monotonie des longues traversées, il n’en conserve en apparence aucun trouble, aucune inquiétude. […]

De ses pérégrinations il n’a retenu que les engagements, les faits militaires. Une pensée le hante, une seule, abattre l’ennemi, commander la flotte qui l’abattra, en un mot, comme il dit, « accomplir de grandes choses », et pour n’être pas à proprement parler romanesque, cette vie d’un capitaine d’autrefois n’en reste pas moins le plus beau des romans.

 

« Oh ! pourquoi cet homme [Suffren], s’est écrié l’Empereur, n’a-t-il pas vécu jusqu’à moi, ou pourquoi n’en ai-je pas trouvé un de sa trempe, j’en eusse fait notre Nelson, et les affaires eussent pris une autre tournure, mais j’ai passé tout mon temps à chercher l’homme de la marine sans avoir jamais pu le rencontrer… » (Mémorial de Sainte-Hélène par Emmanuel de Las Cases)

Cléopâtre

Couverture de Cléopâtre de Myriam Harry

« On n’invente pas la vie amoureuse de Cléopâtre. Aucun roman ne vaudrait sa superbe et dramatique histoire. Aussi n’ai-je pas la fatuité de relater des faits nouveaux. Je me suis seulement efforcée de regarder la dernière des “Pharaones enchantées” du côté égyptien. Et cela est plus difficile qu’on s’imagine… »

Pascal Louvrier

Portrait de Pascal Louvrier

Professeur de Lettres en lycée pendant plus de 25 ans, ghostwriter pour de nombreuses personnalités et personnages politiques influents, Pascal Louvrier a publié trois romans et de nombreuses psychographies à succès – La psychographie est un genre littéraire nouveau. L’auteur part de faits réels pour développer une analyse psychologique expliquant le parcours d’une star.

La Reine Victoria intime

La reine Victoria a été le centre, le coeur de la nation ; vers elle ont convergé tous les efforts de son peuple, répandu sous toutes les latitudes, et c’est de ces efforts épars qu’est faite sa gloire universelle. Voilà pourquoi la reine est sacrée pour tous les Anglais ; toucher à leur reine, c’est toucher à la gloire de leur nation ; leur reine, c’est leur patrie et c’est pour leur patrie qu’ils prient, lorsqu’ils chantent le God save the Queen.

La vie amoureuse de Madame du Barry

« Que la comtesse est belle ! Cent mille livres de brillants luisent sur elle. Sa robe de damas bleu lamé d’argent, décorée de noeuds couleur d’émeraude, lui sied si bien qu’un murmure s’élève. Les seigneurs, les grandes dames se pressent, les têtes se haussent, les regards la cherchent. Voilà la partie gagnée. Ah ! que le Roi est heureux ! Peut-être plus encore que la comtesse elle-même… […] Elle va vers son royal amant. On devine qu’elle est liée à lui par d’intimes souvenirs. Sa familiarité lui vaut autant de prestige qu’en aurait pu mériter une attitude souveraine. On devine en elle l’émanation du Roi, la vraie Reine de France. Tous les courtisans s’inclinent. »

Pierre Loti

Portrait de Pierre Loti

Écrivain, officier de marine et acédémicien, Louis-Marie-Julien Viaud dit Pierre Loti, dont une grande partie de l’oeuvre est d’inspiration autobiographique, s’est nourri de ses séjours en Turquie, à Tahiti, au Sénégal ou au Japon pour écrire ses romans.

Pierre Loti a également exploité l’exotisme régional dans certaines de ses oeuvres les plus connues, comme celui de la Bretagne et du Pays basque.

Road trip. Johnny Hallyday on the road

Couverture de Road Trip, Johnny Hallyday on the road de Pierre Billon

Avec la complicité de Pascal Louvrier.

Pierre Billon, auteur-compositeur et grand ami de Johnny Hallyday, a participé aux trois road trips du Taulier sur les routes de l’Ouest américain, en faisant, à rebours, le légendaire itinéraire d’Easy Rider. Il raconte les heures passées à avaler des kilomètres au milieu de paysages grandioses, les soirées simples entre potes à manger des burgers dans les diners ou les roadhouses, et les moments partagés autour de la musique. Harley Davidson ou Indian, routes infinies et motels, c’est tout ce qu’il fallait à Johnny pour ne pas oublier de vivre.

Frédéric Loliée

Frédéric Loliée a commencé sa carrière en tant que critique littéraire pour divers journaux, notamment pour la revue « Le Siècle ». Grand admirateur du second empire, il s’en fit une spécialité : il aima dépeindre les portraits des personnalités de l’époque, des membres de la noblesse, et aussi des femmes considérées comme « Hors du Monde » certes immorales mais tellement attirantes.

G. Lenôtre

Portrait de G. Lenôtre

Historien dramaturge, spécialiste de Versailles, des guerres de Vendée et de l’histoire de Paris, G. Lenôtre compte aujourd’hui encore de nombreux inconditionnels. On lit, on collectionne Lenôtre, mais surtout on l’aime! Son érudition, son talent inné pour faire revivre sous sa plume les grands et petits épisodes et personnages de notre histoire, lui confèrent une place particulière au Panthéon des conteurs qui nous ont fait aimer l’histoire.

Né Louis Léon Théodore Gosselin en 1855, il fait ses études à Metz. Quand l’Allemagne de Bismarck annexe la Lorraine, sa famille choisit la France. Installé à Paris, il entre d’abord au ministère des Finances mais il se consacre rapidement à sa véritable passion.

C’est au Figaro, à la Revue des deux mondes, au Monde illustré ou au Temps qu’il livre ses premières chroniques de «petite histoire» sous le nom de plume de G. Lenôtre en mémoire au jardinier du roi à Versailles, André Le Nôtre, dont il est directement apparentée bien que sept générations les séparent.

Lenôtre donc, mais sans prénom, avec juste devant l’initiale G. comme il l’écrit lui-même : «Le G. que j’ai mis devant ne signifie ni Georges, ni Guy, ni Gaston, ni même Gédéon, comme certains le croient et le disent, mais tout simplement Gosselin, qui est mon nom de contribuable.»

G. Lenôtre va construire une œuvre impressionnante en utilisant des documents d’époque tels que des journaux, des rapports de police et des registres d’état-civil. Impressionnante, non seulement en raison de la période historique qu’il a choisie – l’Ancien Régime et la Révolution – particulièrement sensible encore de nos jours mais surtout par son approche innovante de la connaissance historique, moins dogmatique et davantage centrée sur l’humain.

Avant G. Lenôtre, il faut bien admettre que la lecture de l’histoire était trop souvent indigeste, à l’exception de Michelet. Certains lui reprochent la vulgarisation. Ce reproche est également adressé à des historiens tels qu’André Castelot, Alain Decaux ou Franck Ferrand. Mais au delà des querelles d’école, c’est le succès jamais démenti de ses livres auprès du grand public qui nous permet de le sacrer «pape de la petite histoire».

«Il avait le culte du parfait détail et la foi dans une impalpable survivance du passé.» Émile Gaborit

Vérité BB – 2 volumes

Couverture de Vérité BB de Pascal Louvrier

Elle n’a pas fait bouger les lignes, elle les a pulvérisées !

Bardot, devenue BB en dansant un mambo sauvage, a libéré le corps des femmes, renversé les lois du patriarcat, osé affirmer que l’instinct maternel n’existait pas, revendiqué des droits pour les animaux, alerté sur la catastrophe écologique et la disparition désormais probable de l’homme par l’homme. Jamais pourtant une femme n’a été autant traquée, injuriée, humiliée. Elle a tenu bon.

Mais qui est réellement BB l’indomptée ?

Pascal Louvrier rend hommage à Bardot qui a connu la violence des machos en tweed. Elle s’est heurtée à la brutalité tant physique que morale des hommes et à la détestation des mères qui lui reprocheront à jamais de ne pas avoir désiré l’enfant qu’elle portait… Et dans quelles conditions ! De quoi s’imaginer l’amour comme un soleil noir et tenter de mourir une douzaine de fois.

Ce livre n’est pas une biographie. C’est le récit d’une femme libre qui a 100 ans d’avance ! Un récit enlevé, précis, littéraire, avec de nombreuses révélations et témoignages inédits.

Pascal Louvrier scanne l’inoubliable héroïne du “Mépris” de Godard, devenue la passionaria des animaux martyrisés. La vérité sur BB. Enfin !

Histoire de France – 2 volumes

Couverture d'Histoire de France de Jacques Bainville

Livre I – De la Gaule à Louis XV.
Livre II – De la Révolution à la Grande Guerre.

Jacques Bainville (1879-1936) n’aimait pas l’histoire lorsqu’il était au collège. C’est peut-être pour cela qu’il a écrit son Histoire de France (1924) non pas comme un historien mais comme un écrivain amoureux de son sujet, soucieux de préserver l’objectivité de l’analyse. De la Gaule romaine aux conséquences de la Première guerre mondiale, en évoquant dans un style enlevé les grandes figures nationales, « l’inerte matière historique » devient un terreau romanesque fertile. Ce livre, qui fut le bréviaire de plusieurs générations, s’est imposé comme un classique. Le moment est venu de le redécouvrir pour comprendre d’où nous venons.

Marc Legras

Portrait de Marc Legras

Journaliste durant plus de vingt-cinq ans à France 2, entre autres comme responsable d’édition du journal télévisé, Marc Legras a présenté de très nombreuse émissions de radio sur la chanson à France Musiques et France Culture, publié plusieurs livres sur la chanson et collaboré au mensuel “Paroles et Musique”, puis à la revue “Chorus” dont il est membre du comité de rédaction.

Charles Le Goffic

Portrait de Charles le Goffic

Homme de lettres, écrivain célèbre, critique littéraire et académicien, il fonde avec Maurice Barrès la revue littéraire “Les Chroniques”, collabore à la “Revue d’Action française”.

Régionalisme militant, amoureux de sa Bretagne natale, Charles Le Goffic la célébre à travers toute son oeuvre.

Louis-Henry Lecomte

Historien, biographe français, pseudonyme de Louis Poilloux, Louis-Henry Lecomte publie essentiellement sur le monde du théâtre dont L’Histoire des théâtres de Paris 1402-1904 en dix volumes et de nombreuses biographies sur les comédiens comme Mademoiselle Montansier, Viriginie Dejazet ou Frédérick-Lemaître…

Jean de la Fontaine

Portrait de Jean de la Fontaine

La Fontaine est aujourd’hui le plus connu des poètes français du XVIIe siècle. Styliste éblouissant, il a porté la fable, un genre avant lui mineur, à un degré d’accomplissement qui reste indépassable. Moraliste, et non pas moralisateur, il pose un regard lucide sur les rapports de pouvoir et la nature humaine, sans oublier de plaire pour instruire.

Gérard d’Houville

Romancière et poétesse, pseudonyme de Marie de Régnier, fille du poète José-Maria de Heredia, elle est une figure importante dans le monde des salons littéraires de Paris et est admirée par de nombreux écrivains de son époque: Leconte de Lisle, Anna de Noailles, Paul Valéry…
Son pseudonyme vient de «Girard d’Ouville», un gentilhomme normand de ses ancêtres. Sous ce nom de plume elle reçoit en 1918 le Grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

La véridique aventure de Christophe Colomb

Couverture de La véridique aventure de Christophe Colomb de Marius André

Entre roman et récit, Marius André donne sa vision de la conquête de l’Amérique et surtout de son découvreur officiel, Christophe Colomb. D’après lui, ce fut un mauvais navigateur, un commandant exécrable et il construisit sa légende par mensonges et manipulations. Ignorant même qu’il avait découvert un nouveau monde.

Victor Hugo

Portrait de Victor Hugo

Monstre sacré de la littérature française, Hugo domine son siècle. Drame, recueil poétique, roman, préface, assemblée politique… dans tous les genres et tous les registres Hugo montre l’Homme, titan infime en proie à des forces manichéennes contradictoires.

L’inspiration hugolienne est partout lyrique et épique : les visions dantesques côtoient la tendresse pour ce qui est faible. Son oeuvre reste l’une des plus puissantes et des plus populaires de la littérature française.

J.-C. Holl

Poète (Âme orpheline), romancier (Les Casques blancs) J.-C. Holl fut rédacteur et critique d’art dans « Les cahiers d’art et de littérature ».
Il mettra en perspective la peinture contemporaine du début du XXe siècle avec celle des Impressionnistes (Après l’Impressionnisme ; Trois cas de conscience artistiques :Van Gogh, Gauguin, Cézanne) et signera une courte biographie sur Camille Pissarro.

Zahi Hawass

Ancien Ministre des Antiquités en Égypte, égyptologue et archéologue de renommée internationale, Zahi Hawass a fouillé pendant trente ans le plateau de Giza. Il a découvert dans les années 1990 le village et la nécropole des bâtisseurs de la Grande Pyramide de Chéops, prouvant ainsi au monde qu’il s’agissait bien d’hommes libres et non d’esclaves ou d’extra-terrestres.

Il dirige aujourd’hui d’importants chantiers notamment à Louxor, où il a exhumé en 2021 la cité perdue du pharaon Amenhotep III. Il poursuit dans la Vallée des Rois et dans la Vallée de l’Ouest des recherches pour retrouver les tombeaux perdus des grandes reines, telle Néfertiti.

Pêcheur d’Islande

Couverture de Pêcheur d'Islande de Pierre Loti

Après avoir passé de nombreuses années à Paris, Gaud Mével revient à ses racines avec son père à Paimpol en Bretagne, sa terre natale. Elle tombe alors amoureuse de Yann. Mais Yann aime la mer plus que tout. Tous les étés, il embarque à bord de la Marie pour de longues campagnes de pêche dans les dangereuses mers d’Islande. Avec beaucoup de poésie, Pierre Loti nous décrit cette mer majestueuse, que fixe dans une longue attente Gaud, et ces étés islandais sans nuit, auxquels Yann voue sa vie. Pêcheur d’Islande est l’un des plus grands succès de Pierre Loti.

Seul à travers l’Atlantique

Le 6 juin 1923, Alain Gerbault quitte Gibraltar, il arrivera à New York cent-un jours plus tard, le 14 septembre 1923. Il est le premier homme à traverser l’Atlantique d’est en ouest, à la voile et en solitaire. Au-delà de la performance, ce texte est aussi le récit du voyage initiatique d’un homme qui devient marin. Dans ce carnet de bord, il nous raconte le combat constant contre les éléments à bord du Firecrest – un petit voilier peu préparé à affronter cent jours de mer – mais aussi ses questionnements philosophiques sur le monde.

À la poursuite du soleil

Après sa traversée de l’Atlantique en 1924, Alain Gerbault quitte New York pour le Pacifique et la Polynésie. Toujours à bord du Firecrest qu’il vient de remettre en état. À la Poursuite du Soleil est le premier des deux tomes qui narrent son retour vers la France. Il y parvient cinq années plus tard, après avoir navigué autour du monde au gré de son humeur et de ses escales. La suite de son journal de bord est relatée dans le second tome : Sur la Route du retour. Il est le premier Français à achever un tour du monde en solitaire à la voile.

Sur la route du retour

Alain Gerbault est le premier Français à achever un tour du monde en solitaire à la voile. Sur la Route du retour est le second des deux tomes qui narrent son retour vers la France. Il y parvient cinq années plus tard, après avoir navigué autour du monde au gré de son humeur et de ses escales. La première partie de son journal de bord est relatée dans À la Poursuite du Soleil.

Jean Charcot, l’homme du Pourquoi pas ?

Couverture de Jean Charcot, l'homme du Pourquoi Pas ? de Marthe Oulié

« Il ne faudrait pas prendre ce livre pour une compilation. Marthe Oulié a fait infiniment mieux ; elle a fait revivre Charcot tout entier l’homme de mer, l’homme de science, l’homme de coeur. Avec une vibrante sensibilité, elle nous donne enfin l’image exacte de celui qui fut, pour l’humanité entière, un des plus grands exemples de patriotisme, d’esprit de devoir, de courage et de bonté, celui dont la mort a mis en berne, en France, et hors de France, tous les coeurs bien placés. »

Extrait de la préface de p. chack, 1937.

Dumont d’Urville

Couverture de Dumont d'Urville de Camille Vergniol

Dans cette biographie précise, Camille Vergniol rend hommage au célèbre navigateur Jules Dumont d’Urville qui, durant ses trois expéditions circumnavigation entre 1790 et 1842, explore l’Océanie et atteint l’Antarctique.
Passionné de botanique dès son adolescence, il rejoint la marine à 17 ans pour participer à des expéditions scientifiques. Sa carrière prend un tournant en 1820 lorsqu’il découvre la Vénus de Milo à Milos, ce qui lui vaut une promotion et l’opportunité de commander des navires au-delà de la Méditerranée.
En 1822, Dumont d’Urville est nommé commandant en second du navire la Coquille, entamant ainsi le premier de ses trois tours du monde. En 1828, en tant que capitaine, il localise les vestiges de l’expédition de La Pérouse à Vanikoro. Lors de son troisième voyage mondial (1837-1840), il explore à nouveau l’Océanie et se voit confier la mission d’atteindre le pôle sud. Après une première tentative en 1838, les bateaux de l’expédition parviennent à l’Antarctique en 1840, marquant la première fois où des Européens foulaient ce continent.
De retour, Dumont d’Urville est salué même par ses rivaux anglais. Ses cartes, utilisées jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, et sa classification de l’Océanie basée sur des observations ethnographiques, persistent, distinguant la Polynésie, la Mélanésie, la Micronésie et la Malaisie. Les expéditions de Dumont d’Urville contribuent à la connaissance de la flore, de la faune et des populations océaniennes, reflétant son érudition à travers ses compétences linguistiques, sa pratique de la botanique, et son intérêt pour la géographie, la philologie et l’ethnographie.

Autour du Pôle Sud * – Expédition du Français 1903-1905

Dans ce journal de bord aux accents littéraires, Jean Charcot raconte sa première expédition d’exploration de l’Antarctique à bord du Français. Son récit fut essentiel pour tous les scientifiques qui lui succédèrent, parce qu’il y relate ses découvertes et qu’il décrit les conditions de vie, sur le navire et lors de l’hivernage. Avec ses hommes, ils expérimentent pour la première fois la vie dans le froid de l’Antarctique. Son journal prend alors des allures de grand roman d’aventures !

Autour du Pôle Sud ** – Expédition du Français 1908-1910

Après le succès de sa première expédition à bord du Français, Jean Charcot embarque pour un second voyage d’exploration à bord du Pourquoi Pas ?. Encouragé par la communauté scientifique à continuer son important travail de recherches, il part avec son équipage en Antarctique, au sud de l’Amérique du Sud. Dans son journal, Jean Charcot fait le récit passionnant de la vie sur le vaisseau et de cette terre australe encore pleine de surprises et d’aventures.

Dans la mer du Groënland – Les croisières du Pourquoi Pas ?

C’est le 15 septembre 1936 sur les côtes ouest d’Islande que le Pourquoi Pas ? sera perdu, corps et biens. Avant ce dernier voyage, le commandant légendaire Jean-Baptiste Charcot s’embarquait pour poursuivre les explorations scientifiques du Pourquoi Pas ? sur les traces de la colonisation des terres du Groenland, des îles Féroé à Reykjavik, en passant par Rockall et Jan-Mayen.

Myriam Harry

Portrait de Myriam Harry

Femme de lettres, Myriam Harry est née à Jérusalem d’une mère allemande et d’un père russe, grande voyageuse, son oeuvre journalistique et littéraire est marquée par une rencontre enrichissante entre l’Orient et l’Occident : une oeuvre foisonnante, composée de romans, nouvelles, contes, reportages, articles de journaux, nourris par ses nombreux voyages.

Myriam Harry reçut le prix Femina.

Jacques Brel, plus loin que le rêve

Couverture de Jacques Brel, plus loin que le rêve de Marc Legras

« Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font / Veux-tu que je te dise : gémir n’est pas de mise / Aux Marquises »

Jacques Brel, Plus loin que le rêve est avant tout un hommage à un de nos plus grands artistes : chanteur, poète, acteur et cinéaste, Brel était tout ça et plus encore. Jacques Brel, Plus loin que le rêve pour ne pas oublier, pour continuer la magie Brel.

Jean Bart

Couverture de Jean Bart de Henri Malo

Jean Bart, l’incarnation même du corsaire qui infligea de lourdes défaites à l’ennemi anglais, la gloire de la ville de Dunkerque. « Plus qu’un corsaire au sens strict du mot, Jean Bart, qui fit l’essentiel de sa carrière dans la Marine royale, fut surtout le modèle des chefs audacieux au coup d’oeil infaillible et à l’habilité manoeuvrière jamais en défaut. » La biographie de Henri Malo est précise, rigoureuse mais jamais ennuyeuse. Elle est au plus près de la vérité historique débarrassée des fadaises et légendes qui ont fait la célébrité du corsaire de Dunkerque.

Le Marquis de Pontcallec

Couverture du Marquis de Pontallec de Raoul de Navery

Début du règne de Louis XV. Clément de Pontcallec, jeune noble, s’engage aux côtés des paysans bretons dans une lutte contre le Régent. Accablé par les impôts, le peuple de Bretagne s’unit et se dresse contre le pouvoir royal. La révolte prend forme et le marquis, courageux et dévoué, n’a d’autre choix que de l’incarner.

Fables de La Fontaine – Livres I à XII

Couverture des Fables de La Fontaine - Livres I à XII

En moins de 30 ans, de 1668 à 1693, Jean de La Fontaine a mis en vers 243 fables regroupées dans trois recueils divisés en douze livres. Pour l’écriture de ses fables Jean de La Fontaine s’inspire principalement de la culture des fables greco-latine d’Ésope, Babrius et Phèdre. Plus de trois siècles plus tard, des générations d’écoliers continuent d’apprendre ses textes. Les fables de La Fontaine sont des récits incontournables de la langue française.

Gustave Guiches

Gustave Guiches, romancier et dramaturge français. Après des études secondaires à Cahors, il devient bachelier ès lettres. Malgré des échecs aux examens de droit à Paris et Toulouse, sa détermination à « faire de la littérature » le ramène à Paris. Employé à la Compagnie du gaz, pour gagner sa vie, il rencontre à Paris des personnalités du monde littéraire, dont Albert Delpit et Charles Buet, qui tient un salon des mieux fréquentés. Il entre ainsi en contact avec des écrivains, des poètes qui font l’actualité et devient lui-même écrivain et dramaturge.
Son premier roman, Céleste Prudhomat, est publié par La Librairie moderne. Guiches devient membre du éphémère « Groupe des Treize » que devait parrainer Guy de Maupassant. En 1887, il signe avec Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves et Paul Margueritte, le « Manifeste des cinq », un pamphlet dirigé contre Émile Zola. Ses mémoires, Au Banquet de la vie (1925), offrent un portrait animé des cercles littéraires français du XIXe et début XXe siècle.

Alain Gerbault

Portrait d'Alain Gerbault

Pilote d’aviation, héros de la Première Guerre mondiale, champion de tennis, ingénieur des Ponts et Chaussées, Alain Gerbault a surtout été un extraordinaire navigateur : le premier Français à avoir traversé l’Atlantique puis bouclé un tour du monde à la voile en solitaire.

Il est le représentant d’un anticolonialisme intransigeant et un ardent défenseur de la Polynésie et de ses habitants. Épuisé physiquement et psychologiquement, il décède de malaria à Dili, l’actuel Timor Oriental en décembre 1941.

En 1947, ses cendres sont transférées par la Marine nationale française à Bora Bora, où désormais il repose.

Armand Fourreau

Armand Fourreau est un auteur reconnu des milieux artistiques et littéraires par ses ouvrages sur Le Génie gothique : la tradition dans l’Ecole française ou sur Les Clouet.
Intime de la famille Morisot, il réalise en 1925 la première biographie complète de Berthe Morisot (1841-1895) dans laquelle il peint, à travers ses œuvres, la vie à la fois calme et passionnée d’un des peintres les plus délicats de son temps. Son récit, abondant en détails inédits sur la vie de son héroïne, est salué par la critique de l’époque.

Marc Elder

Portrait de Marc Elder

Écrivain et lauréat du prix Goncourt avec “Le Peuple de la mer”, Marc Elder, nom de plume de Marcel Auguste Tendron était critique et historien d’art, conservateur du château des ducs de Bretagne à Nantes.

Théodore Duret

Théodore Duret était à la fois écrivain, journaliste, critique d’art, collectionneur, et grand voyageur. Il a été le premier défenseur des Impressionnistes. Il en a écrit l’histoire, ainsi que les biographies de ses amis Courbet, Manet, Whistler, celles de Van Gogh, Lautrec et Renoir. Ses ouvrages font référence.

Sa rencontre avec l’art fait partie des hasards de la vie. En 1862, ce fils d’une famille de riches négociants en cognac rencontre Gustave Courbet, venu peindre à Saintes. C’est le début d’une grande amitié. Le même hasard va lui faire rencontrer Manet en 1865 à Madrid. Seconde amitié indéfectible. Elles vont l’amener à fréquenter très régulièrement le café Guerbois, grande rue des Batignolles à Paris, et lui permettent alors de rencontrer tous les impressionnistes.
De retour d’un long périple entre octobre 1871 et février 1872, il rapporte une collection d’estampes japonaises qui va lancer la mode du japonisme dans l’art français et publie Voyage en Asie : le Japon, la Chine, la Mongolie, Java, Ceylan, l’Inde qui influencera plus tard en 1886 Vincent van Gogh.
Il publie en 1878 la première Histoire des Impressionnistes.

Alexandre Dumas

Portrait d'Alexandre Dumas

« Aucune popularité en ce siècle n’a dépassé celle d’Alexandre Dumas; ses succès sont mieux que des succès; ce sont des triomphes; ils ont l’éclat de la fanfare. Le nom d’Alexandre Dumas est plus que français il est européen; il est plus qu’européen, il est universel. Son théâtre a été affiché dans le monde entier; ses romans ont été traduits dans toutes les langues. Alexandre Dumas est un de ces hommes qu’on peut appeler les semeurs de civilisation; il assainit et améliore les esprits par on ne sait quelle clarté gaie et forte; il féconde les âmes, les cerveaux, les intelligences; il crée la soif de lire; il creuse le génie humain, et il l’ensemence.

Ce qu’il sème, c’est l’idée française. L’idée française contient une quantité d’humanité telle que partout où elle pénètre, elle produit le progrès. De là l’immense popularité des hommes comme Alexandre Dumas. Alexandre Dumas séduit, fascine, intéresse, amuse, enseigne. De tous ses ouvrages, si multiples, si variés, si vivants, si charmants, si puissants, sort l’espèce de lumière propre à la France. » Victor Hugo

Maurice Donnay

Portrait de Maurice Donnay

Diplomé de l’École centrale, un temps ingénieur civil, Maurice Donnay se tourne vers sa vraie passion : l’écriture.

Il débute avec Alphonse Allais comme chansonnier au célèbre cabaret du Chat noir en composant des chansons parodiques, avant de poursuivre une carrière d’auteur dramatique. Écrivain prolifique, largement apprécié du public, il a laissé de très nombreuses pièces qui sont pour l’essentiel des comédies de Boulevard : Les Amants (1895), La Douloureuse (1897) ou Le Torrent (1899).

Quand il fut élu à l’Académie française au fauteuil d’Albert Sorel, on put dire que c’était un peu de l’esprit parisien qui entrait sous la Coupole.

Jean-Baptiste Charcot

Portrait de Jean-Baptiste Charcot

Jean-Baptiste Charcot est le fils du Professeur Jean-Martin Charcot, le célèbre neurologue réputé pour ses travaux sur les maladies du système nerveux à l’hôpital de la Salpêtrière.

Son père lui impose des études de médecine, alors qu’il ne se passionne que pour la marine. « Tu seras médecin » avait dit le père. Jean s’était incliné. Il fut docteur en médecine en 1895. Il assouvit cependant sa passion pour la mer avec la navigation de plaisance.

Mais une croisière en 1901 dans les îles Féroé, où il embarque comme médecin, détermine sa vocation comme navigateur polaire. Son premier voyage scientifique officiel se déroule en 1902 dans les régions arctiques. Il sera suivi par deux expéditions en Antarctique une première à bord du “Français”, une seconde à bord du “Pourquoi-Pas? IV”, bateau d’exploration polaire. La Guerre interrompt ses expéditions.

Médecin de la Marine durant la grande guerre, il assure dès 1920 des missions scientifiques. Il va effectuer de multiples navigations vers les glaces de l’Arctique, dans ses mers et régions de prédilection. Il explore la côte du Groenland, va à la recherche de l’hydravion de l’explorateur norvégien Roald Amundsen ; du général italien Umberto Nobile, perdu en survolant le pôle Nord à bord du dirigeable “Italia” qu’il retrouvera vivant avec une partie de son équipage.

En 1934 puis en 1936, il installe au Groenland les missions ethnographiques dirigées par Paul-Émile Victor. En septembre 1936, de retour du Groenland, le “Pourquoi pas? IV” essuie une violente tempête et sombre sur les récifs au large de Reykjavik. Le commandant Charcot et ses officiers restent à bord et coulent avec le navire, selon les plus pures traditions de la marine.

« S’il est vrai qu’un fils doit être fier du nom de son père, il ne doit pas moins tâcher de toutes ses forces d’ajouter de la grandeur à ce nom. » J.-B. Charcot.

Roger Boutet de Monvel

Portrait de Roger Boutet de Monvel

Mémorialiste français, il est le fils aîné de Maurice Boutet de Monvel, peintre, aquarelliste et illustrateur pour enfant, et le frère du peintre, graveur et illustrateur Bernard Boutet de Monvel.

Un des jeunes dandys les plus en vue de la capitale, rédacteur publicitaire pour le couturier Paul Poiret, il collabore avec des revues de mode comme la “Gazette du Bon Ton”, “Vogue” ou “Monsieur”.

Roger Boutet de Monvel travaille parallèlement à l’écriture de “Grands seigneurs et bourgeois d’Angleterre”, “Une vie de Saint François d’Assise”, “La vie de Lord Byron” et “La vie martial du Bailli de Suffren”.

Émile de Bonnechose

À la suite de ses étude à la toute nouvelle école de cavalerie de Saint-Cyr en 1818, Emile de Bonnechose devient officier d’État Major sous la Restauration. Parvenant au rang de lieutenant, il prend la décision de démissionner après les événements de la commune en 1830, afin de se consacrer à la littérature.
Sa tragédie Rosemonde, ainsi que son poème Mort de Bailly sont récompensés par l’Académie française. Ces réalisations attirent l’attention du roi Louis-Philippe, qui le désigne bibliothécaire au palais de Saint Cloud. Par la suite, il occupe les fonctions de bibliothécaire au château de Versailles, au Trianon et à Compiègne.
Emile de Bonnechose s’oriente ensuite vers une carrière d’historien. Il publie notamment des ouvrages de référence sur les histoires de France et d’Angleterre. Il collabore avec la Revue Contemporaine et participe au Complément du Dictionnaire de l’Académie.
Engagé en tant que protestant, il assume la présidence de la société biblique française, témoignant de son attachement à ses convictions religieuses.

Pierre Billon

Portrait de Pierre Billon

Pierre Billon, chanteur, biker, directeur artistique, a écrit de nombreuses chansons, notamment pour Johnny Hallyday et Michel Sardou.

Il a publié en 2018 son autobiographie, “Johnny, quelque part un aigle” ; en 2019, “Road Trip, Johnny Hallyday on the road”, le récit des trois road trips du Taulier sur les routes de l’Ouest américain.

Jules Bertaut

Jules Bertaut, écrivain, historien et conférencier renommé, publie aux côtés d’Alphonse Séché une série de biographies au sein de la collection La Vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains de l’éditeur parisien Louis Michaud. Seul, sous sa plume, il signe de très nombreux ouvrages sur le romantisme, le premier et second Empire son domaine de prédilection. Il se voit décerner le Grand Prix de littérature de la Société des gens de lettres en reconnaissance de l’ensemble de son œuvre.

Jacques Bainville

Portrait de Jacques Bainville

Écrivain, journaliste de La Gazette de France, puis de L’Action française, Jacques Bainville allait codiriger cette publication lorsque celle-ci devint un quotidien. Parallèlement, il collaborait à La Revue universelle dont il assura aussi la direction.

Jacques Bainville demeure célèbre comme l’une des grandes figures du courant de pensée monarchiste, dans la mouvance de l’Action française, entre les deux guerres. Mais son engagement politique ne nuisait ni à sa lucidité ni à l’élégance de son style ; et son “Histoire de France” reste un livre de première importance.

Il fut élu à l’Académie française en 1935.

J.-H. Aubry

Traducteur de l’auteur anglais Guy Boothby, contemporain de la reine Victoria et du roi Édouard VII, il offre un portrait du dernier monarque britannique de la maison de Hanovre dont le règne est le deuxième plus long de toute l’histoire du Royaume-Uni après celui d’Élisabeth II.

Marius André

Portrait de Marius André

Marius André, journaliste autant qu’historien, proche de Frédéric Mistral, fut l’un des collaborateurs de L’Action française. Il contribuait à la “Revue universelle”, la “Revue du siècle”, etc.

Consul français à Madrid, il a consacré une grande part de son activité à l’histoire de l’Amérique espagnol. Il a donné avec beaucoup de talent et d’esprit, beaucoup de passion, sur Christophe Colomb un livre vivant et attachant.