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Louis II de Bavière

Il est peu de figures qui prêtent davantage à la légende et au roman que celle du malheureux roi de Bavière. […]
Le roi de Bavière et sa vie tourmentée n’ont pas cessé de parler à l’imagination des hommes. Ses châteaux reçoivent toujours des visiteurs. Louis II n’a pas eu tort d’élever des palais où se fixe la curiosité. Sinon, sa cousine, la tragique Élisabeth d’Autriche, eût bien pu effacer son souvenir. Comme la sensibilité de l’Impératrice est plus douloureuse et plus profonde que la sienne ! Et quelle rivale pour notre artiste manqué ! […]
Son bonheur voulut seulement que des noms illustres, des événements historiques fussent mêlés à sa vie. Il a eu Wagner. Il a traversé 1870 et la fin de la vieille Allemagne. C’est pourquoi toute une cour de romanciers et de poètes a pu broder une auréole au Néron bavarois.

Gustave Courbet

La science livresque des doctes professeurs est généralement impuissante à expliquer l’œuvre d’art et à en faire apprécier les qualités essentielles.
Courbet apprit la gram­maire de son art dans les Musées, mais c’est au contact de la Réalité qu’il put développer magistralement son style et affirmer son origi­nalité. C’est parce qu’il s’évada des Musées au moment opportun que les morceaux capitaux de son œuvre tiennent bellement leur place au Louvre, à côté des chefs-d’œuvre des meilleurs artistes de son temps et de tous les temps.

Chopin ou le poète

De Chopin, presque rien ne subsiste. Sa nature le préservait des vaines expériences et le destin a voulu en outre qu’un grand nombre de ses lettres et de ses reliques fussent brûlées dans une maison varsovienne qu’habitait sa sœur en 1863. […] Au demeurant, sa vie fut toujours si simple et si logique, qu’un peu de commentaire est nécessaire pour l’entendre, comme sur une note une appogiature la fait mieux valoir. Deux ou trois voyages exceptés, le monde extérieur a fort peu pénétré cette imagination tournée toute vers le dedans. Sa poésie est ce qu’il ajoute de possible et de chantant aux déceptions de ses journées.
Assez mal servi en amour, en amitié, en tout ce qui exige de l’aveuglement ou un excès de pédale, ce souffreteux lucide ne s’est regardé que dans un seul miroir : l’ébène de son piano.

Bertrand du Guesclin, connétable de France et de Castille

Du Guesclin, par ses exploits et son génie, fut véritablement, comme on l’a très bien dit de nos jours, un des fondateurs de l’unité française : il parut à son heure, entre deux cataclysmes qui faillirent engloutir la monarchie, et, s’il eût vécu, les Anglais qui occupaient la moitié du royaume en eussent été totalement expulsés. Mais, pour guérir les plaies de la patrie et réparer les désastres du règne suivant, il ne fallut pas moins qu’une assistance toute particulière du ciel, et l’œuvre de la délivrance du territoire national, préparée par du Guesclin, fut achevée par l’immortelle vierge de Domrémy.

George Sand

George Sand est l’une des femmes écrivains majeures du XIXe siècle. Son œuvre compte quatre-vingt-dix romans, des contes, des pièces de théâtre, de nombreux articles politiques, ainsi que des Mémoires et une abondante correspondance. Reconnue par des écrivains de renom de son époque tels qu’Honoré de Balzac et Gustave Flaubert, elle s’illustre dans une variété de genres, du roman socialiste au roman champêtre.
Son mode de vie non conventionnel, la liberté de ses mœurs et son caractère indépendant ont souvent suscité la désapprobation de ses contemporains. Son nom a longtemps été associé à ses relations amoureuses, d’abord avec l’écrivain Alfred de Musset, puis avec le compositeur Frédéric Chopin…

Vie de Michel-Ange

Il est, au Museo Nazionale de Florence, une statue de marbre, que Michel-Ange appelait Le Vainqueur. C’est un jeune homme nu, au beau corps, les cheveux bouclés sur le front bas. Debout et droit, il pose son genou sur le dos d’un prisonnier barbu, qui ploie, et tend sa tête en avant, comme un bœuf. Mais le vainqueur ne le regarde pas. Au moment de frapper, il s’arrête, il détourne sa bouche triste et ses yeux indécis. Son bras se replie vers son épaule. Il se rejette en arrière ; il ne veut plus de la victoire, elle le dégoûte. Il a vaincu. Il est vaincu.
Cette image du Doute héroïque, cette Victoire aux ailes brisées, qui, seule de toutes les œuvres de Michel-Ange, resta jusqu’à sa mort dans son atelier de Florence, et dont Daniele da Volterra, confident de ses pensées, voulait orner son catafalque, – c’est Michel-Ange lui-même, et le symbole de toute sa vie.

La Vie amoureuse de Murat

Alors comme tout s’explique si l’on admet que la vie héroïque de Murat fut l’humble et effrénée servante de « sa vie amoureuse » ! Il n’y a plus d’incohérence. Tout devient logique et justifie la devise qu’il fit flotter sur son pavillon amarante, au-dessus du palais grand-ducal de Berg : « Dieu, la Gloire et les Dames ». Tout s’enchaîne.
Il se battit en paladin pour gagner une couronne à celle qu’il aimait. Il fut ingrat envers son Empereur et infidèle à sa patrie, pour conserver à Caroline le royaume qu’il lui avait donné, comme aussi pour lui laisser un souvenir impérissable, jugeant que c’était trop peu de mourir, il commanda sa mort !…

Vincent Van Gogh

Théodore Duret analyse avec précision l’évolution artistique de Vincent Van Gogh, mettant en lumière ses innovations, ses techniques, ainsi que ses dessins et son œuvre littéraire. Au-delà de la dimension biographique, le texte se distingue par la perspicacité d’un critique d’art qui peut être considéré comme le plus éminent de son époque. De nombreux aspects de ce texte, écrit juste quelques décennies après le décès de l’artiste, se révèlent avec le recul comme prophétiques. Une biographie de référence sur Vincent Van Gogh.

Camille Pissarro

Pissarro restera l’ouvrier des premières heures qui consacra pieu­sement sa vie à l’élaboration d’un art universel et complet dont toutes les expressions sont humaines et naturelles. Il aura posé un des pre­miers jalons de l’esthétique future par laquelle les artistes de l’avenir s’émanciperont vers la lumière, source de toute vie et de toute beauté. La rêverie ensoleillée de son œuvre immense charmera pour long­temps les délicats et les sincères, et les peintres eux-mêmes sauront y retrouver les marques d’un génie modeste, dont s’enorgueillira plus tard la France, quand elle mettra le souci de ses gloires artistiques au-dessus des cabotinages.

La Vie de Franz Liszt

Malgré notre incroyance, nos sécheresses, nous restons charmés par toute harmonie un peu passionnée et inconsolables quand nous craignons d’avoir perdu l’amour. Un certain romantisme du cœur s’impose toujours comme l’ordre intellectuel le plus raffiné. Or Liszt a eu beaucoup d’amours, mais l’ordre qui domine son œuvre comme il commande sa vie est la poursuite d’un idéal. Si ce mot fait sourire, peu importe. Lorsque la princesse de Wittgenstein, vieille et laide comme une chouette, lui disait en lui reprochant ses tardives aventures : « cela gâtera votre biographie », nous sentons bien que Liszt a dû sourire aussi.

Histoires étranges qui sont arrivées

Ces neuf récits dépeignent la période de la fin de l’Ancien Régime à la Restauration et relatent des faits étranges, décrits comme réels. Ils évoquent notamment l’histoire d’une disparition mystérieuse au xviiie siècle ; du chaste amant d’une princesse de sang qui prophétise tous les grands bouleversements du xixe siècle ; des frasques d’un riche bourgeois contemporain de Louis XV ; d’un ancien bagnard, qui usurpe l’identité d’un noble disparu, intègre le petit groupe des proches de Louis XVIII dans son exil à Gand pendant les Cent-Jours ; d’une pauvre fille abandonnée de ses parents qui se retrouve brutalement princesse de sang de la famille impériale, et mariée à un prince allemand pour son plus grand malheur…

Marie Walewska

L’Empereur ôte son chapeau, et, se penchant vers la dame commence à lui parler ; mais elle, comme inspirée, éperdue et affolée par les sentiments qui l’agitent, dans une sorte de transport, dit-elle elle-même, ne lui laisse point achever sa phrase. « Soyez le bienvenu, mille fois le bienvenu sur notre terre ! s’écrie-t-elle. Rien de ce que nous ferons ne rendra d’une façon assez énergique les sentiments que nous portons à votre personne, ni le plaisir que nous avons à vous voir fouler le sol de cette patrie qui vous attend pour se relever ! »

Elle voulait sauver la Pologne. Elle ne réussit qu’à tomber amoureuse de Napoléon, et à lui donner son premier enfant.

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE

Le professeur Lidenbrock, un géologue et minéralogiste fait une découverte : au sein d’un vieux manuscrit, il déchiffre les écrits d’un alchimiste du xvie siècle, Arne Saknussemm. Ce document révèle que Saknussemm prétend avoir accompli une descente au cœur de la terre. Les détails précis pour trouver l’entrée de la cheminée du Sneffels, un volcan éteint en Islande, par laquelle il aurait pénétré, y sont consignés. Lidenbrock, s’enflamme aussitôt et décide de se lancer dans cette aventure extraordinaire avec son neveu Axel et d’un guide du nom de Hans, aussi calme et impassible que Lidenbrock est irascible. Ensemble, ils s’enfoncent dans les profondeurs mystérieuses du volcan…

VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS – PREMIÈRE PARTIE

Le professeur Pierre Aronnax du Muséum de Paris, son fidèle domestique Conseil et le harponneur Ned Land, étaient à bord de la frégate américaine l’Abraham-Lincoln, à la recherche d’un fantastique monstre marin. Cependant, le prétendu monstre s’avère être un remarquable sous-marin nommé le Nautilus, créé et dirigé par un personnage mystérieux, le capitaine Nemo. Ce dernier semble nourrir une hostilité farouche envers l’ensemble de l’humanité. Les trois hommes se trouvent emprisonnés à bord du Nautilus, condamnés à ne plus jamais revoir leur pays, leurs proches ou leurs amis. La plus extraordinaire aventure commence pourtant pour eux…

VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS – SECONDE PARTIE

Le professeur Pierre Aronnax du Muséum de Paris, son fidèle domestique Conseil et le harponneur Ned Land, étaient à bord de la frégate américaine l’Abraham-Lincoln, à la recherche d’un fantastique monstre marin. Cependant, le prétendu monstre s’avère être un remarquable sous-marin nommé le Nautilus, créé et dirigé par un personnage mystérieux, le capitaine Nemo. Ce dernier semble nourrir une hostilité farouche envers l’ensemble de l’humanité. Les trois hommes se trouvent emprisonnés à bord du Nautilus, condamnés à ne plus jamais revoir leur pays, leurs proches ou leurs amis. La plus extraordinaire aventure commence pourtant pour eux…

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Le 2 octobre 1872, en pleine partie de whist, Phileas Fogg, un excentrique gentleman anglais, lance un défi audacieux aux membres de son club : il parie la moitié de sa fortune qu’il peut accomplir un tour du monde en quatre-vingts jours. Il devra être revenu à Londres, pour gagner, le samedi 21 décembre 1872 à 20 heures 45 minutes ! Le soir même, accompagné de son tout nouveau domestique français nommé Passepartout, il se lance dans cette aventure improbable. Tout au long du périple, ce duo détonant doit affronter les nombreux obstacles semés sur leur chemin, tout en se méfiant des pièges habilement tendus par l’inspecteur Fix, convaincu que Fogg est le cerveau derrière le cambriolage de la Banque d’Angleterre…

CHÉOPS JE SUIS L’ÉTERNITÉ

Un roman choral au cœur de l’Égypte antique.

Des sables du désert égyptien, un roman historique émerge, portant le titre évocateur : Chéops, je suis l’éternité. Fruit de la collaboration exceptionnelle entre deux égyptologues, Zahi Hawass, archéologue égyptien et ancien Ministre des Antiquités, et Véronique Verneuil, égyptologue française, cette œuvre se présente comme un péplum dans les arcanes de la vie du pharaon emblématique Chéops.

Né il y a 4600 ans, Chéops s’élève au rang de légende en tant que bâtisseur de la Grande Pyramide de Giza, l’une des Merveilles du monde antique. Un périple de 30 ans, au cours duquel se dessine l’épopée de la construction de ce monument colossal, à une époque où le fer, la roue et les chevaux demeuraient inconnus.

Au cœur de ce roman, se dévoile une saga familiale, celle de Chéops. Tout en décrivant la construction de la pyramide, les auteurs explorent les vies entrelacées des hommes et des femmes qui ont contribué, chacun à leur manière, à l’édification de ce chef-d’œuvre monumental. Paysans, scribes, marins, boulangers, brasseurs, artisans, carriers et bâtisseurs, tous, tout comme les architectes, ont apporté leur pierre, réelle ou symbolique, à la grandeur de la pyramide. Tous, comme leur pharaon, sont obsédés par la mort et se lancent dans une folle course à l’immortalité, lui avec pour gage d’une renaissance solaire sa pyramide, eux, dans la mouvance d’une démocratisation religieuse qui autorise à chacun de se faire construire une tombe.

Au-delà de l’épopée architecturale, le roman offre un regard unique sur la vie quotidienne au temps des pyramides. Entre méritocratie, ascension sociale, et les ombres de la corruption, le récit nous transporte dans une fresque sociale où chaque personnage exprime ses pensées à la première personne.

Au cœur de cette fresque, s’épanouit une love story fusionnelle entre Chéops,  animal politique à sang froid, et Hénoutsen, la jeune paysanne qui deviendra reine d’Égypte. Une relation qui transcende les barrières sociales et politiques, ajoutant une dimension humaine à cette saga monumentale.

L’œuvre rend également hommage à l’inventivité et au génie humain qui ont permis la réalisation de cette prouesse architecturale. Les pages du roman dévoilent les réflexions profondes sur l’exercice du pouvoir, soulignant que les stratégies politiques demeurent inchangées à travers les siècles.

Cependant, le mystère plane toujours. Où Chéops a-t-il été enterré avec son fabuleux trésor ?

Chéops, je suis l’éternité vous offre ainsi un voyage captivant dans l’Égypte antique, mêlant habilement réalité historique et imagination romanesque, tout en soulevant des questionnements intemporels sur le pouvoir, l’amour et la destinée humaine.

Contes et nouvelles

Monsieur Prokhartchine
La logeuse, suivi de deux histoires
L’honnête voleur
Le moujik Maréï
La timide
Le crocodile
La centenaire

Plongez dans l’univers de Fédor Dostoïevski avec ce recueil qui vous transportera dans une Russie empreinte de mystère, d’émotions et de profondeur. Découvrez ou redécouvrez ces histoires intemporelles qui explorent avec finesse les complexités de la nature humaine et invitent à réfléchir sur les questions éternelles qui nous animent.

Danton

La main gauche embrassant la hanche puissante par un geste qui lui est familier, la droite se tend menaçante, cherche l’ennemi, le dénonce, l’arrache presque à son banc pour le clouer au pilori. Et, de temps à autre, la tête se baisse et, le cou gonflé par la fureur, il semble alors un taureau qui va foncer droit et tout démolir.
Mais le plus souvent on le voit, par un violent effort, se maîtriser ; ce furieux se fait modéré : il offre la paix à qui lui fait une guerre à mort. Sa figure alors s’illumine d’un sourire où les uns voient de la bonhomie, les autres de l’astuce. Ce n’est plus le tribun qui a soulevé Paris ; c’est un brave homme d’avocat champenois prêt aux transactions. En quelques minutes, sur cette face mafflue, dix expressions ont passé, tandis que de sa bouche sortaient presque au même moment des cris effroyables de défi et des appels cordiaux à la concorde. C’est tout Danton.

Bertrand du Guesclin, connétable de France et de Castille

Du Guesclin, par ses exploits et son génie, fut véritablement, comme on l’a très bien dit de nos jours, un des fondateurs de l’unité française : il parut à son heure, entre deux cataclysmes qui faillirent engloutir la monarchie, et, s’il eût vécu, les Anglais qui occupaient la moitié du royaume en eussent été totalement expulsés. Mais, pour guérir les plaies de la patrie et réparer les désastres du règne suivant, il ne fallut pas moins qu’une assistance toute particulière du ciel, et l’œuvre de la délivrance du territoire national, préparée par du Guesclin, fut achevée par l’immortelle vierge de Domrémy.

Joseph Fouché

«Il faut faire un certain effort pour se représenter le même homme de chair et d’os, en 1790, professeur ecclésiastique et dès 1792 pilleur d’églises, en 1793 communiste, et à peine cinq ans après plusieurs fois millionnaire, enfin, dix ans plus tard duc d’Otrante. Mais plus ses changements étaient hardis et plus devenait intéressant pour moi le caractère, ou plutôt l’absence de caractère, du plus parfait des disciples modernes de Machiavel ; plus sa vie politique tout entière passée dans les coulisses et dans les ténèbres devenait pour moi captivante et plus sa figure prenait à mes yeux une allure originale et même démoniaque.» (S.Z.)

Marie Stuart – partie 1

«Le mystère qui entoure la vie de Marie Stuart a été l’objet de représentations et d’interprétations aussi contradictoires que fréquentes : il n’existe peut-être pas d’autre femme qui ait été peinte sous des traits aussi différents, tantôt comme une criminelle, tantôt comme une martyre, tantôt comme une folle intrigante, ou bien encore comme une sainte. […]
Marie Stuart appartient à ce type de femmes très rares et captivantes dont la capacité de vie réelle est concentrée dans un espace de temps très court, dont l’épanouissement est éphémère mais puissant, qui ne dépensent pas leur vie tout au long de leur existence, mais dans le cadre étroit et brûlant d’une passion unique.» (S.Z.)

Marie Stuart – partie 2

«Le mystère qui entoure la vie de Marie Stuart a été l’objet de représentations et d’interprétations aussi contradictoires que fréquentes : il n’existe peut-être pas d’autre femme qui ait été peinte sous des traits aussi différents, tantôt comme une criminelle, tantôt comme une martyre, tantôt comme une folle intrigante, ou bien encore comme une sainte. […]
Marie Stuart appartient à ce type de femmes très rares et captivantes dont la capacité de vie réelle est concentrée dans un espace de temps très court, dont l’épanouissement est éphémère mais puissant, qui ne dépensent pas leur vie tout au long de leur existence, mais dans le cadre étroit et brûlant d’une passion unique.» (S.Z.)

Magellan

«En faisant le récit de cette odyssée de la façon la plus fidèle possible d’après les documents qu’il m’a été donné de rassembler j’ai eu constamment le sentiment de raconter une histoire que j’aurais inventée, d’exprimer l’un des plus grands rêves de l’humanité. Car il n’y a rien de supérieur à une vérité qui semble invraisemblable. Dans les grands faits de l’histoire, il y a toujours, parce qu’ils s’élèvent tellement au-­dessus de la commune mesure, quelque chose d’incompréhensible ; mais ce n’est que grâce aux exploits incroyables qu’elle accomplit que l’humanité retrouve sa foi en soi.» (S.Z.)