Bertrand du Guesclin, connétable de France et de Castille
Du Guesclin, par ses exploits et son génie, fut véritablement, comme on l’a très bien dit de nos jours, un des fondateurs de l’unité française : il parut à son heure, entre deux cataclysmes qui faillirent engloutir la monarchie, et, s’il eût vécu, les Anglais qui occupaient la moitié du royaume en eussent été totalement expulsés. Mais, pour guérir les plaies de la patrie et réparer les désastres du règne suivant, il ne fallut pas moins qu’une assistance toute particulière du ciel, et l’œuvre de la délivrance du territoire national, préparée par du Guesclin, fut achevée par l’immortelle vierge de Domrémy.
Contes et nouvelles
Monsieur Prokhartchine
La logeuse, suivi de deux histoires
L’honnête voleur
Le moujik Maréï
La timide
Le crocodile
La centenaire
Plongez dans l’univers de Fédor Dostoïevski avec ce recueil qui vous transportera dans une Russie empreinte de mystère, d’émotions et de profondeur. Découvrez ou redécouvrez ces histoires intemporelles qui explorent avec finesse les complexités de la nature humaine et invitent à réfléchir sur les questions éternelles qui nous animent.
Danton
La main gauche embrassant la hanche puissante par un geste qui lui est familier, la droite se tend menaçante, cherche l’ennemi, le dénonce, l’arrache presque à son banc pour le clouer au pilori. Et, de temps à autre, la tête se baisse et, le cou gonflé par la fureur, il semble alors un taureau qui va foncer droit et tout démolir.
Mais le plus souvent on le voit, par un violent effort, se maîtriser ; ce furieux se fait modéré : il offre la paix à qui lui fait une guerre à mort. Sa figure alors s’illumine d’un sourire où les uns voient de la bonhomie, les autres de l’astuce. Ce n’est plus le tribun qui a soulevé Paris ; c’est un brave homme d’avocat champenois prêt aux transactions. En quelques minutes, sur cette face mafflue, dix expressions ont passé, tandis que de sa bouche sortaient presque au même moment des cris effroyables de défi et des appels cordiaux à la concorde. C’est tout Danton.
Bertrand du Guesclin, connétable de France et de Castille
Du Guesclin, par ses exploits et son génie, fut véritablement, comme on l’a très bien dit de nos jours, un des fondateurs de l’unité française : il parut à son heure, entre deux cataclysmes qui faillirent engloutir la monarchie, et, s’il eût vécu, les Anglais qui occupaient la moitié du royaume en eussent été totalement expulsés. Mais, pour guérir les plaies de la patrie et réparer les désastres du règne suivant, il ne fallut pas moins qu’une assistance toute particulière du ciel, et l’œuvre de la délivrance du territoire national, préparée par du Guesclin, fut achevée par l’immortelle vierge de Domrémy.
Joseph Fouché
«Il faut faire un certain effort pour se représenter le même homme de chair et d’os, en 1790, professeur ecclésiastique et dès 1792 pilleur d’églises, en 1793 communiste, et à peine cinq ans après plusieurs fois millionnaire, enfin, dix ans plus tard duc d’Otrante. Mais plus ses changements étaient hardis et plus devenait intéressant pour moi le caractère, ou plutôt l’absence de caractère, du plus parfait des disciples modernes de Machiavel ; plus sa vie politique tout entière passée dans les coulisses et dans les ténèbres devenait pour moi captivante et plus sa figure prenait à mes yeux une allure originale et même démoniaque.» (S.Z.)
Marie Stuart – partie 1
« Le mystère qui entoure la vie de Marie Stuart a été l’objet de représentations et d’interprétations aussi contradictoires que fréquentes : il n’existe peut-être pas d’autre femme qui ait été peinte sous des traits aussi différents, tantôt comme une criminelle, tantôt comme une martyre, tantôt comme une folle intrigante, ou bien encore comme une sainte. […]
Marie Stuart appartient à ce type de femmes très rares et captivantes dont la capacité de vie réelle est concentrée dans un espace de temps très court, dont l’épanouissement est éphémère mais puissant, qui ne dépensent pas leur vie tout au long de leur existence, mais dans le cadre étroit et brûlant d’une passion unique. » (S. Zweig)
Marie Stuart – partie 2
« Le mystère qui entoure la vie de Marie Stuart a été l’objet de représentations et d’interprétations aussi contradictoires que fréquentes : il n’existe peut-être pas d’autre femme qui ait été peinte sous des traits aussi différents, tantôt comme une criminelle, tantôt comme une martyre, tantôt comme une folle intrigante, ou bien encore comme une sainte. […]
Marie Stuart appartient à ce type de femmes très rares et captivantes dont la capacité de vie réelle est concentrée dans un espace de temps très court, dont l’épanouissement est éphémère mais puissant, qui ne dépensent pas leur vie tout au long de leur existence, mais dans le cadre étroit et brûlant d’une passion unique. » (S. Zweig)
Magellan
« En faisant le récit de cette odyssée de la façon la plus fidèle possible d’après les documents qu’il m’a été donné de rassembler j’ai eu constamment le sentiment de raconter une histoire que j’aurais inventée, d’exprimer l’un des plus grands rêves de l’humanité. Car il n’y a rien de supérieur à une vérité qui semble invraisemblable. Dans les grands faits de l’histoire, il y a toujours, parce qu’ils s’élèvent tellement au-Âdessus de la commune mesure, quelque chose d’incompréhensible ; mais ce n’est que grâce aux exploits incroyables qu’elle accomplit que l’humanité retrouve sa foi en soi. » (S. Zweig)