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Gustave Courbet

La science livresque des doctes professeurs est généralement impuissante à expliquer l’œuvre d’art et à en faire apprécier les qualités essentielles.
Courbet apprit la gram­maire de son art dans les Musées, mais c’est au contact de la Réalité qu’il put développer magistralement son style et affirmer son origi­nalité. C’est parce qu’il s’évada des Musées au moment opportun que les morceaux capitaux de son œuvre tiennent bellement leur place au Louvre, à côté des chefs-d’œuvre des meilleurs artistes de son temps et de tous les temps.

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Le 2 octobre 1872, en pleine partie de whist, Phileas Fogg, un excentrique gentleman anglais, lance un défi audacieux aux membres de son club : il parie la moitié de sa fortune qu’il peut accomplir un tour du monde en quatre-vingts jours. Il devra être revenu à Londres, pour gagner, le samedi 21 décembre 1872 à 20 heures 45 minutes ! Le soir même, accompagné de son tout nouveau domestique français nommé Passepartout, il se lance dans cette aventure improbable. Tout au long du périple, ce duo détonant doit affronter les nombreux obstacles semés sur leur chemin, tout en se méfiant des pièges habilement tendus par l’inspecteur Fix, convaincu que Fogg est le cerveau derrière le cambriolage de la Banque d’Angleterre…

Alexandre Dumas

«Monsieur, écrivait un jour Michelet à Dumas, je vous aime et je vous admire, parce que vous êtes une des forces de la nature.» – Ce mot, dont Dumas tirait justement vanité, résume l’homme. Dumas fut, avant tout, un créateur. Il eût mieux fait, sans doute, en produisant moins, en visant la gloire avant la fortune, en ciselant enfin au lieu d’improviser; mais, ces erreurs déduites, il reste l’artisan d’une œuvre en partie écroulée, en partie debout qui, comme un monument ouvert aux quatre vents du ciel, sera toujours plein de bruit, de clarté, de vie exubérante.
Inventeur et prodigue, Dumas conserve, au respect des intellectuels et à la sympathie des foules, les mêmes droits imprescriptibles, car son génie fut fait de grandeur vraie et de suprême bonté.

Marie-Antoinette dauphine

Couverture de Marie-Antoinette dauphine de Pierre de Nolhac

Mai 1770, Marie-Antoinette vient d’arriver en France. Mariée par procuration, selon l’usage, à l’héritier de la couronne de France, elle a quitté l’Autriche pour toujours, sa famille, ses amis, ses repères. Elle est attendue… Sur ses jeunes épaules pèsent des enjeux politiques qui la dépassent, immédiatement elle doit survivre aux féroces intrigues de la cours de Versailles. Sa force de caractère va l’aider, mais aussi la desservir. Déjà, derrière les premiers combats de la dauphine, se dessine le destin tragique de la dernière reine de France.