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Récits et contes populaires

Couverture du livre en grands caractères Récits et contes populaires par Léon Tolstoï

Œuvre unique dans l’art moderne. Œuvre plus haute que l’art : qui songe, en la lisant, à la littérature ? L’esprit de l’Évangile, le chaste amour de tous les hommes frères, s’unit à la bonhomie souriante de la sagesse populaire. Simplicité, limpidité, bonté de cœur ineffable, — et cette lueur surnaturelle qui, si naturellement, baigne le tableau par moments ! […]
Et partout et toujours, pour conclusion, l’amour. Tolstoï, qui voulait fonder un art pour tous les hommes, a atteint du premier coup à l’universalité.
Romain Rolland, Vie de Tolstoï (1911)

Tolstoï

Couverture du livre en grands caractères Tolstoï par Stefan Zweig

Traduit de l’allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac

Pendant trente ans, de sa vingtième à sa cinquantième année, Tolstoï a vécu, dans la création de ses œuvres, insouciant et libre. Pendant trente ans, de sa cinquantième année jusqu’à son trépas, il ne vit plus que pour comprendre et connaître le sens de la vie, luttant avec l’insaisissable, enchaîné à l’inaccessible. Sa tâche a été facile jusqu’au jour où il s’est donné cette formidable mission : sauver, non seulement sa propre personne, mais encore toute l’humanité, par sa lutte pour la vérité. Avoir entrepris cette mission fait de lui un héros – presque un saint. Y avoir succombé en fait le plus humain de tous les hommes.

Érasme, grandeur et décadence d’une idée

Couverture du livre en grands caractères Érasme Grandeur et décadence d’une idée par STEFAN ZWEIG

Traduit de l’allemand par Alzir Hella

Érasme a aimé beaucoup de choses qui nous sont chères : la poésie et la philosophie, les livres et les œuvres d’art, les langues et les peuples, et, sans faire de différence entre les hommes, l’humanité tout entière, qu’il s’était donné pour mission d’élever mo­ra­lement. Il n’a vraiment haï qu’une seule chose sur terre, parce qu’elle lui semblait la négation de la raison : le fanatisme. […] Érasme voyait dans l’intolérance le mal héréditaire de notre société.

Monsieur de Charette, le roi de Vendée

Couverture du livre en grands caractères Monsieur de Charette, le roi de Vendée par G. Lenôtre

1793, la Vendée refuse la levée en masse, les paysans prennent les armes contre la République et la Terreur. Ancien lieutenant de vaisseau, François Athanase Charette n’était pas enclin à s’impliquer dans le soulèvement, quand ses métayers viennent le chercher. Il est entraîné ainsi que d’autres officiers à la tête de l’insurrection, au nom de Dieu et du Roi. Forte tête, Charette fait bande à part. Il mène, durant deux ans, sa propre guerre contre les « bleus » jalonnée de succès et surtout de revers. Mais, quand tout semble perdu face aux colonnes infernales, il relève le courage de ceux qui l’entourent, les mène au combat, les pousse sur l’ennemi, et les maintient devant lui jusqu’à la dernière extrémité. Inaltérable, insouciant du danger, conscient du sacrifice entier de sa propre vie, Charette est une des figures les plus marquantes de guerres de Vendée.