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La Vie de Franz Liszt

Malgré notre incroyance, nos sécheresses, nous restons charmés par toute harmonie un peu passionnée et inconsolables quand nous craignons d’avoir perdu l’amour. Un certain romantisme du cœur s’impose toujours comme l’ordre intellectuel le plus raffiné. Or Liszt a eu beaucoup d’amours, mais l’ordre qui domine son œuvre comme il commande sa vie est la poursuite d’un idéal. Si ce mot fait sourire, peu importe. Lorsque la princesse de Wittgenstein, vieille et laide comme une chouette, lui disait en lui reprochant ses tardives aventures : « cela gâtera votre biographie », nous sentons bien que Liszt a dû sourire aussi.

Vie de Beethoven

Lui-même souhaitait, au milieu de ses souffrances, que son exemple pût être un soutien pour les autres misérables, « et que le malheureux se consolât en trouvant un malheureux comme lui, qui, malgré tous les obstacles de la nature, avait fait tout ce qui était en son pouvoir, pour devenir un homme digne de ce nom ». Parvenu par des années de luttes et d’efforts surhumains à vaincre sa peine et à accomplir sa tâche, qui était, comme il disait, de souffler un peu de courage à la pauvre humanité, ce Prométhée vainqueur répondait à un ami qui invoquait Dieu : « Ô homme, aide-toi ­toi-même ! ».

Le roman d’une favorite, la comtesse de Castiglione

Si jamais l’histoire et le roman parurent se rejoindre et se fondre, de manière à former de leur étroite union un sujet aussi captivant, ce fut, certes, dans la vie de la célèbre et très mal connue comtesse de Castiglione, surnommée « la Divine » pour sa beauté supra-­humaine et qui, après avoir été la voix secrète, aux Tuileries, de la politique italienne, « la favorite », disait-on, de Napoléon III, la conseillère et l’amie des princes de la maison d’Orléans, termina, loin du monde, lasse de tout et de tous, son étrange aventure de rayonnement et de conquête.

La vie amoureuse de Casanova

« Volontairement, j’ai négligé ici toute ta vie d’aventurier, tout ce qui ne fut pas ton existence d’amant et dans cette existence d’amant, si remplie que sur tes huit volumes de mémoires, elle en occupe plus de sept trois quarts, je n’ai pu m’arrêter que sur certaines silhouettes, me pencher longuement que sur quelques âmes. Celles qui ne furent dans ta vie qu’un prénom, écrit sur une glace d’hôtel, à la pointe d’un diamant, je ne pouvais les ressusciter toutes ! J’ai choisi les principales, non peut-être celles que tu as préférées, mais celles qui me paraissaient le mieux éclairer ta vie amoureuse, nous restituer ton cœur si riche et si fuyant ! »
M.R.

Vie de Beethoven

Lui-même souhaitait, au milieu de ses souffrances, que son exemple pût être un soutien pour les autres misérables, «et que le malheureux se consolât en trouvant un malheureux comme lui, qui, malgré tous les obstacles de la nature, avait fait tout ce qui était en son pouvoir, pour devenir un homme digne de ce nom». Parvenu par des années de luttes et d’efforts surhumains à vaincre sa peine et à accomplir sa tâche, qui était, comme il disait, de souffler un peu de courage à la pauvre humanité, ce Prométhée vainqueur répondait à un ami qui invoquait Dieu : «Ô homme, aide-toi ­toi-même !»

La vie amoureuse d’Alfred de Musset

Dans la vie amoureuse d’Alfred de Musset, elles sont bien peu nombreuses celles dont on connaît les noms. Mais qu’importe ! Dans cette vie amoureuse, comptons aussi les femmes qui sont sorties de son imagination, qu’il a parées de son esprit, de ses rêves, de sa poésie, de toutes les grâces de son génie. Celles-là ne lui furent pas les moins chères.